Remise de brevets et d’insignes à 18 officiers supérieurs auditeurs du CESED- Le ministre d’Etat Téné Birahima Ouattara rend hommage au premier ministre Hamed Bakayoko
Téné Birahima Ouattara a rendu hommage à Hamed Bakayoko pour avoir inauguré l'école de guerre, dénommée « Cours d'études supérieures de défense"
Le ministre d’Etat, ministre de la défense, Téné Birahima Ouattara a procédé le mercredi 20 juillet 2022 à la remise de brevets et d’insignes à 18 officiers supérieurs auditeurs du 3e cours d’études supérieures de défense issus de la Côte d’Ivoire et onze(11) autres pays africains. Marquant ainsi la clôture officielle de l’année académique 2021-2022 du 3e cours d’études supérieures de défense.
Prenant la parole, le ministre d’Etat, ministre de la défense s’est réjoui de la mise en place de cette institution de formation militaire. Car, a-t-il relevé les défis sécuritaires auxquels les pays de la sous-région ouest africaine font face sont nombreux, notamment, le grand banditisme ; la piraterie maritime ; le trafic de drogue ; le terrorisme. « Le terrorisme malheureusement gagne du terrain en Afrique de l’ouest, il ne se passe de jour sans qu’on nous signale une attaque au Mali, au Burkina Faso, au Nigeria, Niger et j’en passe. La confrontation asymétrique entre les terroristes, ces bandes criminelles et les éléments de forces de défense et de sécurité s’amplifie » a-t-il indiqué. Pour lui donc, la formation d’une élite militaire capable d’exercer des responsabilités de haut niveau avec une vision prospective pertinente devient un impératif. Et, a fait savoir le ministre d’Etat, Téné Birahima« La Côte d’Ivoire ne saurait rester en marge de cette dynamique qui donne à l’Etat, à travers la qualité de ses chefs militaires, les moyens humains sans lesquels, les moyens matériels seraient inefficaces. »
L’hommage au premier ministre Hamed Bakayoko
A cet effet, il n’a pas manqué de rendre un vibrant hommage à son prédécesseur, à la tête du ministère de la défense , l’homme d’Etat , le premier ministre Hamed Bakayoko qui sous l’impulsion du président de la République Alassane Ouattara a procédé à l’inauguration de cette école de guerre, dénommée « cours d’études supérieures de défense », mais aussi, qui a marqué son passage à tête du ministère de la défense à travers plusieurs actions dont les plus remarquables sont, entre autres : le lancement de l’Académie Internationale de lutte contre le terrorisme ( AILCT) avec ses trois piliers, à savoir l’entraînement, la formation des cadres et la recherche.
La vision du président Ouattara, les investissements sur le site et les conseils du ministre d’Etat aux promus
Il a indiqué ,en poursuivant ,que cette école de guerre de Zambakro, ouverte à tous les pays de la sous-région, s’inscrit dans la vision du président de la République de faire la formation, un instrument de coopération et d’intégration sous régionale. C’est pourquoi, en réponse aux doléances faites par le directeur de cette institution de formation militaire, le ministre Téné Birahima Ouattara a annoncé les investissements plus importants pour cette école, afin de permettre aux armées et à l’élite militaire d’être bien outillées et de faire face aux menaces énumérées plus haut. A ce propos, il a invité le chef d’Etat- Major Général des armées à faire des propositions pour la montée en puissance du cours d’études supérieures de défense (CESED). A l’endroit des officiers auditeurs, par ailleurs, le ministre d’Etat, ministre de la défense les a félicités, avant de les encourager à toujours rechercher l’excellence dans l’exercice de leurs fonctions, « Mettez à profit les connaissances que vous avez acquises durant votre formation en adaptant aux réalités du terrain », a-t-il prodigué.
Les critères de sélection, les modules dispensés et les ambitions des responsables.
Peu avant lui, le colonel major, Brou Kouamé Raoul, Directeur du CESED, une école d’élite des armées et de la gendarmerie, a indiqué que cette institution de guerre ne reçoit que les meilleurs officiers ivoiriens et des pays frères de la sous-région, précisément les officiers supérieurs ayant satisfait au difficile parcours des combats qu’est le concours unique d’entrée dans les écoles de guerre (nationales et étrangères). Ces 18 officiers supérieurs promus, venus du Mali, Burkina Faso, Guinée, du Sénégal, du Cameroun, Togo, Congo, Niger, Gabon, de la Mauritanie, Benin et de la Côte d’Ivoire , sont désormais des officiers polyvalents , capables de servir aussi bien en interarmées qu’en multinational, en interministériel ou à l’international et qui savent être de précieuses aides à la décision pour la hiérarchie. « Des officiers cultivés, qui comprennent le monde, la géopolitique et les relations internationales , capables d’analyser le monde tel qu’il est dans sa perspective historique et face aux enjeux à venir, et , en particulier la guerre avec ses causes humaines, culturelles ,économiques ou politiques, et toutes ses formes d’expression », a-t-il confié . En trois (3) ans, cette école a formé 53 officiers supérieurs auditeurs dont 29 pour la Côte d’Ivoire, et 24 pour les autres pays énumérés plus haut. Il a indiqué que cette institution ambitionne de devenir une école de guerre de référence pour la sous-région. « Une école pionnière. Qui écrit sa propre histoire ! Et nous pouvons le devenir parce que nous sommes la Côte d’Ivoire et nous devons nous donner les moyens de nos ambitions ! » A-t-il laissé entendre.
Il convient de rappeler que des prix spéciaux ont été décernés aux encadreurs ayant servis aux CESED, et aux meilleurs auditeurs du 3e CESED pour la qualité de leurs productions.
Harry Diallo à Yamoussoukro