Sport

Entretien- Trazié Serges Pacôme ( Président de la FISP)- “ Pourquoi nous préparons maintenant les Jeux Paralympiques de 2028”

En marge de l’ouverture de la saison sportive à la Fédération ivoirienne des sports paralympiques (FISP) , le samedi 22 février 2025, Trazié Serges Pacôme, président de la fédération a présenté sa matrice d’action, avec en ligne de mire la participation de la Côte d’Ivoire aux Jeux paralympiques de 2028 à Los Angeles

Votre premier regard sur la première journée du championnat de para-athlétisme et sur l’ouverture de la saison ?

Je pense que c’est positif, car il y a un nombre croissant d’athlètes. Vous voyez, il y a une délégation qui nous vient de Divo et une autre de Dimbokro. Cela signifie que les sports paralympiques ne se pratiquent pas seulement à Abidjan. Cela vient du fait que la direction technique a compris qu’il faut aller dans tous les coins de la Côte d’Ivoire, dans toutes les régions, pour que les sports paralympiques soient vraiment visibles. Ceci s’inscrit dans la vision du ministre Silas Adjé Metch, ministre délégué des Sports et du cadre de vie, qui souhaite que toutes les fédérations soient représentées sur l’ensemble du territoire. Il a placé les sports paralympiques au premier rang de son programme d’action. Nous ne devons pas le décevoir. Pour cela, il faut aller partout et accroître le nombre d’athlètes. Je suis vraiment impressionné par l’augmentation du nombre d’athlètes lors de l’ouverture de la saison.

Président, quel est l’objectif de la saison ?

L’objectif de la saison est de réaliser toutes les compétitions dans chaque discipline. Nous avons l’haltérophilie, le tennis de table, le para taekwondo, et le para badminton. Notre ambition est aussi de mieux représenter la Côte d’Ivoire. Nous avons dans notre matrice d’action des campagnes de sensibilisation à mener auprès de la population, notamment auprès des personnes en situation de handicap qui ne savent pas toujours qu’elles peuvent pratiquer un sport, ainsi que pour sensibiliser les parents. Nous avons un plan d’action qui couvre toute l’année.

Nous savons que pour organiser les compétitions, cela nécessite des moyens. Est-ce que la fédération a toutes les garanties pour mener à bien les compétitions ?

Je pense que les moyens n’ont jamais été suffisants. Nous avons élaboré un plan d’action en fonction des ressources dont nous disposons. Je pense que c’est un programme ambitieux. Nous allons nous donner les moyens de le réaliser, surtout que nous avons l’appui institutionnel de l’État de la Côte d’Ivoire, à travers le ministère des Sports. C’est le tout premier ministre des Sports qui nous a accompagnés aux Jeux paralympiques. Tous les quatre ans, il y a les Jeux olympiques et les Jeux paralympiques. Dans les Jeux olympiques, le président de la République, la primature, le ministre des Sports, et tout le monde sont présents. Mais lors des Jeux paralympiques, cela passe inaperçu, et il n’y a jamais d’autres autorités qui nous accompagnent. À Paris, en 2024, le ministre était là, il nous a soutenus, il a participé à des compétitions et à des séminaires de formation, et il a compris que les sports paralympiques ne sont pas un amusement, mais une réalité. C’est l’occasion de lui dire encore merci et de croire en nous, car nous n’allons jamais décevoir la Côte d’Ivoire.

Alors président, le budget prévisionnel de la fédération, il s’élève à combien ?

Il s’élève à 60 millions FCFA.

Vous préparez déjà les Jeux Paralympiques 2028 de Los Angeles ?

Los Angeles c’est maintenant. C’est pourquoi, en avril, nous avons le para-athlétisme à Marrakech et également un meeting à Tunis en juin. Avant de participer à une compétition internationale, il est nécessaire de passer par une compétition nationale. C’est à partir de cette compétition nationale que nous sélectionnons les meilleurs pour mieux représenter la Côte d’Ivoire. Face à autant de défis, nous disposons, comme il l’a souligné tout à l’heure, d’un programme d’action et d’un plan stratégique qui aboutiront à de grandes réalisations.

Est-ce que la détection fait partie de vos défis ?

Bien sûr. Je vous ai dit qu’il y a 31 régions en Côte d’Ivoire. Mais aujourd’hui, dans combien de régions sommes-nous présents ? Nous sommes vraiment concentrés à Abidjan. Actuellement, le Lôh-Djiboua est impliqué, tout comme Gagnoa et Daloa. L’année dernière, nous étions à Daloa. Chaque année, de manière progressive, nous visitons au moins deux régions et nous tirons également le meilleur profit de ces campagnes.

Réalisé par Ange Kouadio

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