Joel N’Guessan, Rhdp : “18 février 92 : normal que les personnes qui avaient initié cette opération soient arrêtées”
Joint pour avoir son point de vue sur les événements du 18 février 1992, Joel N’Guessan, membre du bureau politique du Rhdp a dit:
« C’est bon que vous vous rappeliez, cette période-là. Vous montrez que le FPI et ses principaux dirigeants, n’ont jamais abandonné la voie de la violence pour pouvoir troubler la quiétude des Ivoiriens. 18 février, dernière marche, assaut final. Des propos et surtout des comportements qui prouvent qu’ils n’ont jamais accepté la situation d’apaisement dans laquelle les Ivoiriens vivent. Donc, on constate qu’ils se sont mis encore dans la désobéissance civile. Vraiment, c’est une marque déposée chez eux. C’est la marque déposée de leur militantisme politique dans le cadre de la violence. Donc, le 18 février 92 , c’est une page sombre que la Côte d’Ivoire a connue. C’est l’une des rares fois que la Côte d’Ivoire connaissait cela, parce que des individus, sous prétexte de revendiquer des droits politiques et une certaine forme de démocratie, selon leurs propres idéologies, ont réussi à créer des troubles dans la ville Abidjan. Donc, il était tout à fait normal que l’État de droit puisse s’exercer et que toutes les personnes qui avaient initié cette opération et surtout avaient mis en œuvre cette opération soient arrêtées. Il est bon que vous rappeliez que tout ce qui est troubles sociaux, violences sociales, est la marque déposée de tous ceux qui se réclamaient de la gauche démocratique».
T.A.B