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À mon avis- Côte d’Ivoire, une société civile muette

La société civile en Côte d’Ivoire, parle peu. Elle ne dit rien. Et, apparaît nettement muette. Ce constat de silence est lié notamment au problème de la cherté de la vie. Surtout à l’augmentation du tarif de l’électricité, des logements, de l’essence, et du transport. La société civile ivoirienne est aussi muette dans les débats politiques, particulièrement autour de l’élection présidentielle en 2025, ou déjà, les signaux clignotent pour les revendications.

Les observateurs du paysage politique avertis, en Côte d’Ivoire, souhaitent une élection inclusive. Un thème majeur à l’intérieur duquel se trouvent Laurent Gbagbo, Blé Goudé Charles, Tidjane Thiam. Là encore, la société civile ivoirienne n’a pas de message. Elle ne sensibilise pas. Elle ne dit rien. Elle est muette. La société civile ivoirienne, ne sait-elle pas, que c’est bien les mêmes partis politiques depuis 2010 qui seront probablement en compétition électorale ? À mon avis, la société civile en Côte d’Ivoire ne semble pas intéressée par ce débat majeur dans seize mois, et qui déjà inquiète les Ivoiriens. Un comportement ‘’détestable ‘’ pour une société civile dans une Côte d’Ivoire devenue ‘’fébrile’’ politiquement depuis le 19 septembre 2002. À 16 mois de l’élection présidentielle, la société civile ivoirienne doit parler, conseiller, prendre position. Éprouver le besoin qu’elle est égalitaire dans la recherche de la paix. Sans se tromper, des membres de la société civile sont des Ivoiriens soucieux de la gestion de leur pays. La société civile ivoirienne doit parler, sur toutes les actualités qui ‘’ dérangent’’ la Côte d’Ivoire. Mais, surtout dans les principes éthiques de leurs associations. Aujourd’hui, l’opinion ivoirienne ne comprend pas le ‘’ silence ‘’ de la société civile en Côte d’Ivoire où s’affrontent toutes les tendances politiques, économiques, sociales, culturelles. Sur un sujet d’actualité, je ne demande pas à la société civile ivoirienne, une répression verbale, mais une position volontaire, sans parti-pris, une position responsable. Dans cette attitude, la société civile en Côte d’Ivoire a le droit d’affronter tous les sujets d’actualité qui concernent la Côte d’Ivoire. Elle doit choquer, et défendre son statut d’organisation neutre. Mais, comme partout en Afrique, les sociétés civiles, dans leurs dynamiques, sont automatiquement objets de récupération du pouvoir. La société civile ivoirienne est-elle dans cette image en Côte d’Ivoire ?

Ben Ismaël

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