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À mon avis- Ce que j’attends de la presse sportive ivoirienne …..

Habituellement promptes à saisir les micros, les plumes, à critiquer, à faire des observations à la classe sportive ivoirienne, la presse s’est installée à la table des bredouilles. Pourtant, les journalistes sportifs ivoiriens ont tous les avantages qu’ils pouvaient tirer de leurs associations.

À la fois, la presse sportive ivoirienne peut organiser des conférences mensuelles, avec à la clé des anciens journalistes ou spécialistes de sport, organiser des prestigieux prix favorables à rendre hommages aux anciens athlètes à la retraite ou décédés. La création d’un prix en l’honneur des anciens ministres des Sports ou des grands dirigeants de club qui ont participé au développement du football, du handball, basket-ball, de l’athlétisme de la boxe, du cyclisme ,du tennis ou du golf. Aujourd’hui, pour son propre épanouissement, la presse sportive ivoirienne est devenue «muette». Aucune initiative pour ressortir ceux qui ont rendu de loyaux services à la promotion des sports en Côte d’Ivoire. Au titre des hommages, la presse sportive ivoirienne peut instituer annuellement le prix Laurent Pokou pour le football. Même, si parmi les journalistes actuels, beaucoup, n’ont pas vu Laurent Pokou jouer. Il y a aussi, Roger Ouégnin, Simplice Zinsou qui ont préservé une image présentable du football ivoirien en Afrique. Un prix annuel, pour Houphouët-Boigny et Henri Bourgoin de grands «sachants» de la boxe, qui ont organisé en Côte d’Ivoire, le premier championnat du monde des poids welters. Au programme, l’Ivoirien Séa Robinson contre le Bahaméen Elisha Obed. Le compte sera bon, si la presse sportive ivoirienne pouvait initier des hommages à Métoumba Diomandé, le premier journaliste sportif ivoirien à Radio-Abidjan, aujourd’hui Radio Côte d’Ivoire. Autant dire que la presse sportive ivoirienne doit avoir des idées pour observer et décider de son image, ou de sa bonne marche .Prenez l’exemple du «ballon d’or». Il a été créé par le journal français «l’équipe». Une campagne orientée par les journalistes sportifs. Les cérémonies de remise du « ballon d’or » s’expliquent à grand coup de communication. Et, vous, la presse sportive ivoirienne, que faites-vous? À mon avis, rien… Vous ne voyez pas ce que je veux dire? Écoutez, j’attends la première manifestation de la naissance de vos activités. Dur dans les mots? À mon avis je ne crois pas.

Ben Ismaël

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