Fologo évoquait un exil de Gbagbo
‘’Fologo, hier devant la presse politique : « Gbagbo peut être contraint à l’exil»’’, tel était, il y a 20 ans, la grande Une de L’Intelligent d’Abidjan N°060 du 13 novembre 2003.
Laurent Dona Fologo, ex-président de l’ex-Conseil économique et social, par ailleurs, ex-président du Rassemblement pour la paix(Rpp) animant une conférence de presse sur le thème ‘’ La crise ivoirienne et la communauté internationale’’ avait déclaré : «Faisons attention. Le monde, c’est l’Occident, c’est le Fmi, c’est la Banque mondiale.Tout peut arriver à tout moment. Les Occidentaux peuvent demander à n’importe quel moment, le départ en exil du président Gbagbo ». Fologo avait également, déploré les dégâts causés par l’ivoirité.
Il y a 20 ans que le quotidien dont vous avez rêvé, dans sa livraison N° 059 du 12 novembre 2003 barrait en gros titres ‘’Accra III/Pressions sur Gbagbo/Voici les vrais secrets du sommet’’. Laurent Gbagbo, en plein sommet de la recherche de la paix pour la Côte d’Ivoire à Accra, ne voyait pas son ami Obasanjo du Nigeria avec qui il s’entendait bien. Le président ivoirien s’était retrouvé à l’époque face à six Chefs d’État qui n’avaient pas été des béni-oui-oui pour lui. Il y a 20 ans, dans sa production N° 058, LIntelligentdAbidjan écrivait en grande Une ‘’Accra III/À Kufuor, Obasanjo, Tanja, Compaoré, Kérékou, Eyadema/Gbagbo impose ses conditions’’. Il s’agissait du sommet d’Accra où le président ivoirien Laurent Gbagbo avait pris toutes les dispositions pour ne pas discuter frontalement avec ses opposants autour de la même table parce que ceux-ci demandaient plus de pouvoir pour le Premier ministre d’alors Seydou Diarra.
Mamadou Ouattara