Compétitivité des fruits et légumes- 30 Ivoiriens en immersion en Hollande grâce au PCCET
30 jeunes Ivoiriens bénéficient d’un renforcement de capacité à Assinie, depuis le lundi 3 juin 2024, grâce au Projet des chaînes de valeur compétitive pour l’emploi et la transformation économique (PCCET), en vue de leur immersion en Hollande.
La ville d’Assinie accueille depuis le 3 juin 2024 un atelier de renforcement de capacités de 30 jeunes de la chaîne de valeur fruits et légumes. Initiée par le Projet des chaînes de valeur compétitive pour l’emploi et la transformation économique (PCCET), cette session est animée par des experts de l’Université de Wageningen aux Pays-Bas.
Cet atelier a été ouvert par Arthur Coulibaly, Coordonnateur du PCCET et prendra fin le 15 juin 2024, selon une note d’information. Il s’inscrit, selon lui dans la dynamique d’amélioration de la compétitivité des fruits et légumes d’origine Côte d’Ivoire : « L’objectif c’est toujours l’amélioration constante et permanente des conditions de production qui vont conduire à l’amélioration de la qualité et de la compétitivité, à exporter toujours plus et générer des revenus pour les producteurs et les productrices et créer des emplois pour les jeunes et les femmes ».
Rappelant les missions du PCCET, Arthur Coulibaly a par ailleurs expliqué que cet atelier qui est la première étape des activités de renforcement des capacités à l’endroit de ces jeunes, est « le fruit des échanges avec les acteurs ruraux ». « Nous avons mené une grande activité de diagnostic. Il est ressorti des éléments que nous cherchons à corriger aujourd’hui », a-t-il ajouté, avant de se féliciter du partenariat avec l’Université de Wageningen qui est à ce jour, la meilleure en termes de formation agricole. Chercheuse à l’Université de Wageningen et formatrice lors de cet atelier, Cornelia Klaver a indiqué que sa mission consiste à renforcer le savoir-faire et le savoir-être des 30 participants. « Cette formation s’articule au niveau des chaînes de valeur agricoles. Le PCCET a voulu qu’on renforce les apprenants dans leurs capacités d’analyse des chaînes de valeur et trouver des créneaux d’exportation et aussi des créneaux pour augmenter la valorisation des produits agricoles choisis», a-t-elle expliqué.
Josiane Cloutier également de l’université hollandaise et spécialiste en technologie après-récolte a indiqué que les apprenants seront aussi formés sur les techniques pour une meilleure qualité de produit aux fins d’exportation : « Les participants vont voir ce qui peut être fait en technologie après-récolte pour augmenter leurs chances d’exportation ».
Une session en ligne avant l’immersion
Après cette session de formation en présentiel, une autre séance, cette fois en ligne, aura lieu en juillet prochain avant la troisième phase de cette initiative, qui va consister en un voyage d’immersion en Hollande pour ces jeunes acteurs agricoles.
Olivier Dion