CAN 2023-Après la victoire du Maroc -Liesse populaire à Agboville
21h 57 mn. C’est l’heure à laquelle le destin des pachydermes ivoiriens dans la compétition de la 34ième édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) a été dénoué.
Des jeunes et vieux, femmes et enfants se sont retrouvés dans les rues de la ville pour exprimer leur joie. Le seul but inscrit par le buteur marocain dans ce match qui opposait les Lions de l’Atlas marocains à l’emblématique équipe de la Zambie, pays de Kalusha Bualiya, a suffit aux Éléphants de la Côte d’Ivoire de goûter aux délices des 8ième de finale de cette CAN organisée à domicile. Et le village Okwaba CAN d’Agboville qui s’était vidé de son beau monde a été miraculeusement envahi par les supporters ivoiriens heureux de la qualification par ‘procuration’ de leur pays par le Maroc par le système du meilleur troisième. « Nous disons merci au Maroc qui, par cet unique but, nous permet de réaliser notre rêve d’aller encore plus loin. On a compté sur d’autres pays mais c’est le Maroc qui nous a sauvés. Et cela mérite une petite fête », relatent, fièrement , certains supporters rencontrés dans un maquis à Amakébou, non loin des lycées 1 et 2 d’Agboville. Sous le coup de 22 h 05 mn, c’est un quartier bouillonnant de joie, le Château, que nous avons trouvé. L’ambiance est indescriptible. C’est la joie. La joie totale. « Nous n’y croyions pas du tout. Cela sonne comme un cadeau divin », devisent d’autres jeunes rencontrés au maquis Nedjèyê, au rond-point du Château. Et au moment où nous mettions sous presse, les uns et les autres manifestaient leur joie dans toute la ville. Toutefois, pour Okou Lopez, il faut redoubler d’efforts après les différentes prestations sous la conduite de Jean Louis Gasset, l’ex-entraîneur des Éléphants qui vient d’être démis de ses fonctions désormais assurées par Faé Emerse, un ancien international ivoirien. « Nous espérons voir un autre visage plus combatif de notre 11 national après le départ de Jean Louis Gasset. Il faut qu’ils se montrent combatifs et conquérants », a martelé Okou Lopez.
Ahou Moayé à Agboville