Le désarmement n’est pas l’affaire des Forces françaises, selon lieutenant-colonel Peillon
Il y a 20 ans, L’Intelligent d’Aabidjan dans sa parution N° 077 du samedi 06 au dimanche 07 décembre 2003, écrivait à sa une que le désarmement n’était pas l’affaire des forces françaises.
Il s’agissait d’une déclaration faite par le lieutenant-colonel Peillon de la Force Licorne. Interrogé, après une rencontre entre le président Laurent Gbagbo, les Fanci, les forces nouvelles, et les forces impartiales, le porte-parole de la force Licorne déclarait que le désarmement n’est pas l’affaire des forces françaises. Le lieutenant-colonel français avait dit exactement ceci : « On a été encouragé par les résultats de cette rencontre. On espère que les échéances seront tenues et que les réunions techniques vont être positives. Notre rôle est de contrôler et de compter les armements … ce sont les forces des deux camps qui vont nous ramener les matériels dans les camps ».
Dans la même parution, il y a 20 ans, lintelligentdabidjan à sa Co-une, écrivait : « on attend Gbagbo de pied ferme ». C’était des réactions des populations de Bouaké. En prélude à une visite du président Laurent Gbagbo dans la ville, elles disaient ne pas vouloir le voir .
Mamadou Ouattara avec Gerald Batoua