Tournoi de qualification LDC féminine UFOA-B L’Inter FC remporte la médaille de bronze
Après la fin de leur parcours vers la finale, l’Inter FC de Côte d’Ivoire et l’Association Omnisports Étincelle du Burkina Faso ont disputé le match de classement de la compétition UFOA-B LDC féminine le jeudi 22 août 2024 au stade annexe de Bouaké.
Cette rencontre a permis à l’Inter FC de se consoler avec la médaille de bronze en battant les joueuses de Pascal Sawadogo 1-0, grâce à une frappe rocambolesque à la 27e minute de Mélissa Sandrine Niamien, qui a trompé l’arsenal défensif burkinabè. Le match est resté très électrique entre les deux formations jusqu’à la fin, permettant ainsi à l’Inter FC de rentrer à Abidjan avec la médaille de bronze et, pour la première fois, le trophée de la Femme du Match remporté par Mélissa Sandrine.
L’entraîneur de l’Inter FC, Kouabenan Krah, s’est félicité de cette troisième place acquise par son équipe.
« Cette fois-ci, nous avons bien débuté le match avec une maîtrise solide, ce qui s’est illustré par notre unique but. Cela contraste avec nos précédents matchs, où nous encaissions un, deux ou trois buts avant de réagir. La médaille de bronze est pour moi une grâce de Dieu, car la satisfaction ne réside pas seulement dans la première place. Nous avons participé à cette compétition et acquis une expérience précieuse qui nous sera bénéfique pour l’avenir », a-t-il déclaré.
En revanche, l’Association Omnisports Étincelle du Burkina Faso a reconnu l’insuffisance de sa performance. L’entraîneur Pascal Sawadogo a exprimé sa déception suite à la défaite contre l’Inter FC.
« Nous rentrons avec un peu de frustration, car nous visons au moins la médaille de bronze. Cependant, il est important de reconnaître que notre équipe est jeune et que nous sommes ici pour acquérir de l’expérience et observer les autres équipes. Terminer à la quatrième place parmi sept équipes n’est pas à la hauteur de nos attentes. Il faut dire que notre équipe est très jeune, composée de joueuses nées en 2007, 2008, 2009. Nous sommes ici pour acquérir de l’expérience. Tout ce qu’il nous reste, c’est de travailler pour marquer plus de buts, car nos défenseurs étaient au-dessus de nos attaquants. Il ne nous reste plus qu’à travailler », a-t-il conclu.
Pour lui, cette première participation de son équipe à la Women’s Champions League a permis à ses filles d’acquérir de nouvelles expériences. Il compte retourner au « laboratoire » avec ses joueuses afin de travailler dur pour les prochaines compétitions.
Nambacéré Joël