JO PARIS 2024 – C’était hier: Mariam Bah (Civ), la pionnière du taekwondo
Discipline phare en Côte d’Ivoire, le taekwondo féminin est entré aux J0 d’Athènes 2004 grâce à Mariam Bah, première à marquer l’histoire. Elle a ouvert la voie à ses jeunes soeurs telles que Ruth Gbagbi.
Eté 2004 à Athènes, en Grèce. Le grand public découvre Mariam Bah (-57 kg), membre du Club Tchemmin d’Abobo à Abidjan.
Porte-drapeau de la Côte d’Ivoire lors de la cérémonie d’ouverture, Mariam est malheureusement éliminée dès le premier tour, battue par la Coréenne Jang Ji-Won (9-2).
Après cet échec à Athènes, Bah Mariam reviendra en 2008 à Pékin. Malheureusement, elle n’a pas réussi à faire mieux que lors de sa première participation, avec une nouvelle élimination au premier tour.
De 2004 à 2024, le taekwondo ivoirien s’invite lors de six éditions consécutives des Jeux Olympiques. Une « tradition » initiée par Mariam Bah.
Les débuts de Mariam Bah aux JO ont balisé le chemin d’autres participations féminines. Après elle, Ruth Gbagbi (-67 kg) a pris le relais en 2012 à Londres. En 2016, à Rio, Mamina Koné (-67 kg) rejoint la liste des représentantes ivoiriennes.
À force de progresser, deux médailles olympiques en bronze, obtenues par Ruth Gbagbi, récompensent la Côte d’Ivoire.
À Tokyo, en plus de Ruth Gbagbi, Traoré Aminata a également goûté aux délices de l’olympisme. À Paris cette année, Astan Batilly viendra enrichir la liste des athlètes féminines ivoiriennes.
Ange Kouadio
L’Intelligent d’Abidjan – Côte d’Ivoire
#PARISMEDIAS2024
