JO de Paris 2024- Zouléhia Dabonné Abzetta out :Voici les raisons de cette troisième contre-performance olympique
L’unique représentante ivoirienne en judo, Zouléhia Dabonné Abzetta (-57 kg), a quitté les Jeux Olympiques. En lice le lundi 29 juillet 2024 à l’Aréna Champs-de-Mars, la médaillée de bronze des derniers Championnats d’Afrique, tenus au Caire en Égypte, a été éliminée dès son premier match.
Cette nouvelle élimination pourrait marquer la fin de sa carrière olympique. Zouléhia Dabonné Abzetta nourrissait l’ambition de décrocher une médaille olympique à Paris, pour sa troisième participation consécutive aux Jeux. Comme à Rio et Tokyo, elle a quitté la compétition prématurément à Paris. Opposée à la championne d’Asie, Aminova Shukurjon, l’Ouzbek, l’Ivoirienne a subi une défaite, avec un score de 10-0 en faveur de son adversaire. Cette troisième défaite ‘’matinale’’ aux Jeux Olympiques représente un échec pour la judokate, qui espérait sortir des JO la tête haute.
« Au début, c’était difficile, mais lorsque j’ai trouvé la solution, j’ai tout donné. C’est vraiment triste. Mon objectif n’était pas de venir et de sortir dès le premier tour, comme je le disais toujours. Je m’entraînais comme il se doit et j’ai donné le meilleur de moi-même lors des entraînements. Je suis un peu triste, mais c’est logique (…). C’est fini pour moi, mais les autres sont encore en lice. Continuez à croire en nous et priez pour les autres afin que nous puissions revenir en Côte d’Ivoire avec des médailles », a confié l’Ivoirienne, les larmes aux yeux.
Rodrigue Chenet, l’entraîneur de la judokate, a souligné que le début de combat de Zouléhia avait été déterminant dans cette sortie prématurée. « C’est l’entame qui n’a pas fonctionné, explique-t-il. Dès les premières minutes, Zouléhia s’est laissée un temps d’observation et, sur le Kumi kata, c’est-à-dire le combat de mains, elle s’est retrouvée en difficulté. À mi-combat, elle a trouvé la solution, a changé de schéma technico-tactique et a inversé la tendance dans la deuxième et troisième minute. Malheureusement, les pénalités ont augmenté. Il y avait matière à passer ce premier tour. Mais c’est le sport », a-t-il conclu.
Après l’escrime et le judo, les regards des Ivoiriens se tournent désormais vers l’athlétisme et le taekwondo. Dès le 2 août 2024, les sprinteuses prendront position sur les starting-blocks.
Ange Kouadio à Paris