Football- Le président Shadrac Fc parle de sa démission de la Fif et de l’arbitrage du championnat
En marge de la 13ème Assemblée Générale Ordinaire (Ago), Jean-Jacques Koffi, président du conseil d’administration de Shadrac Fc, a animé une conférence de presse, le samedi 31 août 2024 au sein de la Mission Évangélique Shadrac d’Abidjan-Cocody.
Au cours de cette conférence de presse, Jean-Jacques, président du conseil d’administration de Shadrac Fc, a exposé les ambitions de son club à court, moyen et long terme avec une détermination affichée. « Notre premier objectif, c’est la montée en ligue 2. C’est pourquoi, nous avons mis tous les moyens. Tout ce que le coach et son staff ont demandé comme matériels, nous avons tout donné. Nous lui avons donné carte blanche pour faire son recrutement et il a estimé que les joueurs sont de qualité, mais il a fait quelques recrutements. Ils sont en train de mettre l’accent sur la formation et d’ici trois ans, on peut aller en ligue », a-t-il indiqué.
A l’en croire, l’arrivée du coach Doumbia, qui a démontré son attachement et son engagement envers le club, a suscité un nouvel espoir. Ses résultats positifs lors des quatre derniers matchs ont renforcé sa confiance en sa capacité à propulser le club vers de nouveaux sommets. « Depuis que le coach Doumbia est venu, on a vu ce qu’il a fait en quatre matches. Quand vous voyez un entraîneur qui aime le club, qui lui-même, par ses propres moyens, vient à l’entraînement, je me dis que cet homme, si on lui donne les moyens, il peut faire quelque chose de grand au sein du club », a ajouté Jean-Jacques Koffi.
Concernant sa relation avec la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), l’ancien membre du comité exécutif de Shadrac Fc a expliqué concernant sa démission, qu’un manque de satisfaction l’a poussé à se retirer. Il a souligné que, bien qu’il ait quitté le comité exécutif, son club reste un membre actif de la Fif. « Je ne suis pas parti de la Fif. Shadrac Fc est membre actif de la Fif. Je suis parti du comité exécutif. Quand tu es quelque part et que tu ne te sens pas à l’aise, il faut savoir partir sinon je n’ai rien contre le président Idriss. Il n’y a pas de regrets d’être parti. Au contraire, je suis fier. Le fait que je sois parti, le président Idriss, aujourd’hui, me voit autrement. C’est cette partie qui me rend fier », a-t-il poursuivi. En ce qui concerne les affaires d’arbitrage, il a dit que les critiques sur l’arbitrage doivent être adressées à la commission de discipline et les commissions de recours qui sont responsables de la gestion des contestations post-match. « Il n’y a pas de fumée sans feu. Quand on dit que l’arbitrage n’est pas bon, ce n’est pas bon. On ne reprend pas un match pour les faits de jeu. C’est eux-mêmes qui nous ont dit cela. Les arbitres font leurs rapports. Quand le match est terminé, c’est la commission de discipline et la commission de recours, ce sont elles qui demandent de reprendre les matches quand les gens font les recours. Sinon ce n’est pas l’affaire des arbitres. Si on doit accuser les arbitres, on doit accuser les commissions de discipline », a-t-il insisté.
Olivier Dion avec A. Traoré
