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Can 2023 à Yamoussoukro Défaite des Éléphants: Des supporters font la fête pour oublier la douleur de la défaite des Éléphants

Au regard du dicton , « Découragement n’est pas ivoirien », des jeunes supporters « Mazo » des Éléphants, malgré la défaite des pachydermes ivoiriens face aux supers aigles du Nigéria (1-0), hier jeudi 18 janvier à Ebimpé, n’ont pas voulu gâcher la fête entamé depuis la matinée de ce même jeudi.

Ainsi, à la fin de cette rencontre, ils ont continué de faire la fête dans les maquis et les autres lieux de réjouissance des quartiers nord de la commune de la Capitale politique. Notamment, Habitat, Assabou, N’zuessy , Morofé , quartier Thérèse et sur le site de la Fanzone en face de l’hôtel de ville . Par petits groupes, les uns et les autres se réconfortaient afin d’avoir le moral haut, après cette débâcle de l’équipe nationale ivoirienne. Hervé Kouassi, étudiant en marketing et communication, comme d’autres jeunes qui se trouvaient dans ces lieux de réjouissance, a dit que ce n’est pas la fin du monde. « Nous avons encore 90% de chance pour être au deuxième tour de cette compétition. Alors, pourquoi se décourager pour cette seule défaite ? La chance n’était pas de notre côté c’est tout. C’est à l’entraîneur de revoir son schéma tactique avant le prochain match », a-t-il lancé pour réconforter ses amis autour de lui. « Victoire des Éléphants ou pas. On nous a dit que cette Can est avant tout la fête de la jeunesse africaine. Donc, nous, on va fêter chaque jour jusqu’à la fin de cette Can » a laissé entendre un autre jeune avec une bouteille de bière en main au milieu d’une dizaine de jeunes filles dans le fond du même maquis à Assabou. Pour des cadres de la ville, qui avaient pris position dans les bars et d’autres maquisde standing plus élevés, l’heure était aux analyses et aux décryptages de la rencontre. Pendant ce temps, des jeunes motards, la plupart, venus du quartier Dioulabougou et Kokrénou, ont fait un cortège de motos, de la place Jean-Paul 2 jusqu’à leur quartier. Certains avaient des Vuvuzelas, d’autres fredonnaient des chansons en hommage aux Éléphants pour supporter le coup.

Harry Diallo à Yamoussoukro

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