Société

Linda Diplo, cadre de Grand-Bassam : « Je rêve de faire de Bassam, le berceau des élites de la Côte d’Ivoire »

Linda Diplo, cadre de Grand-Bassam, ambitionne de faire de la ville, « le berceau des élites de la Côte d’Ivoire »

Le lundi 12 septembre 2022, Linda Diplo, cadre originaire de Grand-Bassam, a distribué 4000 kits et de manuels scolaires à des élèves des établissements scolaires de la ville. C’est l’espace Carrefour Jeunesse qui a abrité la cérémonie où du matériel didactique a été également offert aux 50 écoles primaires publiques de la ville.

À l’occasion, Linda Diplo a dit son rêve pour l’école bassamoise. « Aujourd’hui comme hier, mon objectif en organisant cette cérémonie n’a pas varié. Je veux tout simplement sensibiliser les enfants qui recevront les kits, ainsi que leurs parents, à un rêve que je porte pour Grand-Bassam : faire de cette ville le berceau des élites de notre pays. Et comment y parvenir si les enfants des établissements de cette ville ne sont pas soutenus, secondés, accompagnés ?», s’est-elle interrogée.

Lancée en 2018, l’activité était cette année à sa 5e édition. La distribution a concerné les enfants des quartiers et villages de la commune, du primaire au Lycée. En 2021, ce sont 450 enfants qui avaient été récompensés. Parmi eux, les 13 élèves filles les mieux classées des 13 niveaux, allant du CP1 à la Terminale dans tous les établissements de Grand Bassam. Cette année, elle a été ouverte aux enfants de familles à revenus faibles.

«Cette opération m’ayant amené à visiter régulièrement les écoles de la commune, j’y ai découvert des réalités parfois ahurissantes. Par exemple des élèves qui peuvent passer l’année entière sans avoir eu un livre en main, et pire, sans en avoir lu un. J’y ai découvert que des enfants qui ont un potentiel intellectuel intéressant peuvent être sacrifiés, tout simplement parce que les parents n’ont pas pu faire face aux charges financières de leur éducation. N’est-il pas vrai, en effet, que le parcours scolaire d’un enfant peut être, aujourd’hui, financièrement coûteux ? J’y ai découvert une situation souvent plus fragile encore chez les jeunes filles. Et tout cela m’a persuadée que, chaque fois qu’on peut aider les parents à seconder leurs enfants, il faut le faire. Je me réjouis que ces distributions de kits scolaires, si modestes qu’elles soient, contribuent à la création de quelques conditions de réussite chez nos enfants », a expliqué Linda Diplo.


J-H Koffo

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