Ibrahima Koné, Dg de Quipux Afrique à propos la phase test de notification des infractions d’excès de vitesse : “(…) il y aura 10 véhicules 4X4 avec radars embarqués pour sécuriser et surveiller la circulation routière”
« 74 sites accidentogènes seront couverts et il y aura 10 véhicules 4X4 avec radars embarqués pour sécuriser et surveiller la circulation routière. C’est ce qu’a annoncé Ibrahima Koné, directeur général de Quipux Afrique, l’opérateur technique du projet des Systèmes de transports intelligents(Sti), le lundi 10 mai 2021 au Centre de gestion intégrée du ministère des Transports à Abidjan-Treichville.
Il se prononçait ainsi que la décision prise par le ministre des transports Amadou Koné relative à la phase test de notification des infractions d’excès de vitesse, du non respect des feux tricolores et du défaut d’autorisation de transport
« 74 sites accidentogènes seront couverts et il y aura 10 véhicules 4X4 avec radars embarqués pour sécuriser et surveiller la circulation routière. Il y aura 173 radars sur le Grand Abidjan. Pendant trois à quatre mois, nous allons faire de la sensibilisation pour amener les automobilistes à respecter le code de la route. Et après, la phase de répression va commencer. C’est un projet majeur pour le ministère des Transports et le gouvernement », a lancé Ibrahima Koné, le directeur général de Quipux Afrique face aux journalistes.
Sur sa lancée, le patron de l’opérateur technique du projet précisé : « Nous sommes dans un contexte d’insécurité routière. Le Système des transports intelligents (Sti) va permettre d’enregistrer les infractions et de gérer les contraventions qui seront notifiées au propriétaire légal du véhicule, c’est-à-dire celui dont le nom figure sur la carte grise du véhicule. Il recevra un Sms de notification de l’infraction et de la contravention. C’est ce qui est fait dans les pays développés ».
Pour lui, l’objectif est de faire respecter le code de la route avec la vidéo-verbalisation. « Notre objectif n’est pas de sanctionner mais de pousser les automobilistes à une prise de conscience collective du respect du code de la route parce qu’il y a trop d’accidents. Avec le Sti, on pourra retrouver les contrevenants à leur domicile. Il y aura un délai de paiement de la contravention, à défaut, c’est la puissance publique qui entre en jeu. Nous sommes préparés à gérer 1,3 million infractions et 250 mille contraventions. Ces trois mois, seront la phase-test pour évaluer la fonctionnalité du projet ». Il a rappelé que la vitesse réglementaire en agglomération est de 60km/h.
Mamadou Diaby, Coordonateur du Sti au ministère des Transports et représentant le ministre Koné Amadou a dit tout le souhait de son mandataire à voir le projet réalisé parce qu’il y a trop d’accidents.
M. Ouattara