Collège moderne de N’Dakro à Bouaké : La DRENA 2 demande la suspension du sit-in annoncé par les parents d’élèves ce lundi
À la suite de l’annonce d’un sit-in prévu ce lundi 24 novembre 2025 à 7 heures par les parents d’élèves du Collège moderne de N’Dakro à Bouaké, la Direction Régionale de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation (DRENA) Bouaké 2 s’est immédiatement mobilisée. Informé de la situation, le directeur régional, Lassiné Fanny, a convoqué une rencontre d’urgence avec les parents d’élèves le dimanche 23 novembre au sein même de l’établissement.
Durant plusieurs heures d’échanges, le directeur régional a tenté d’apaiser les inquiétudes et de convaincre les parents de renoncer à leur mouvement de protestation. Ceux-ci dénonçaient principalement le manque d’enseignants, un problème qui compromet la reprise effective des cours depuis le début de l’année scolaire.
Les bruits ne vont pas arranger la situation
Lassiné Fanny a expliqué que l’organisation d’un sit-in, bien que compréhensible, risquait de retarder davantage le processus d’affectation des enseignants, actuellement en cours au niveau national. Il a assuré que la DRENA Bouaké 2 travaille activement à résoudre cette situation. Selon lui, une liste d’enseignants affectés au collège est d’ores et déjà prête et devrait être validée par la Direction des Ressources Humaines du ministère de l’Éducation nationale dès ce lundi 24 novembre.
« Des efforts sont en train d’être faits. Les bruits ne vont pas arranger la situation. Laissez l’affaire de sit-in, il nous faut un peu de patience », a-t-il déclaré en appelant au calme.
« Je vous demande pardon, laissez cette affaire pour ce lundi », a-t-il insisté face à la détermination des parents.
Le directeur régional a également rassuré les parents quant à la prise de mesures pour permettre aux élèves de rattraper le temps perdu.
« Nous ferons tout pour que l’année soit validée. Il faudra beaucoup de sacrifices des élèves, des parents et des enseignants », a-t-il souligné.
À l’issue de la rencontre, les parents d’élèves ont finalement accepté de suspendre leur mot d’ordre de sit-in. Tout en restant vigilants, ils se montrent optimistes et espèrent que la présence effective des enseignants permettra enfin une reprise normale des cours dans cet établissement où le premier trimestre est quasiment perdu.
Les parents ont indiqué qu’ils observeront la situation pendant deux semaines avant d’envisager d’éventuelles actions si aucune amélioration n’est constatée.
Nambacéré Joël



