Kobenan Adjoumani, porte-parole du RHDP: « L’élection de 2025 sera inclusive pour ceux qui en ont droit»
Kobenan Adjoumani annonce que la présidentielle de 2025 sera inclusive « pour ceux qui en ont droit »
Kobenan Adjoumani, le porte-parole adjoint du RHDP, a annoncé à la tribune de “Les Rendez-vous du RHDP” que l’élection présidentielle de 2025 sera inclusive « pour ceux qui en ont droit ».
Le ministre d’État Kobenan Kouassi Adjoumani, porte-parole du RHDP, était face à la presse le mercredi 8 janvier 2025, au siège du parti à Cocody, rue Lepic, dans le cadre de la tribune dénommée “Les Rendez-vous du RHDP”.
Il s’agissait pour lui de revenir sur le bilan économique et social des 15 ans de gouvernance du Président Alassane Ouattara. Mais il s’est aussi prononcé sur les questions d’actualité, notamment les préparatifs de l’élection présidentielle d’octobre 2025 que les partis de l’opposition souhaitent inclusives. « (…) Les élections de 2025 seront inclusives pour ceux qui en ont droit. Des structures sont en place pour juger de l’éligibilité ou non des différents candidats. (…) Dans tous les cas, ce n’est pas seulement la présence sur la liste électorale qui donne le caractère inclusif à une élection. Il y a d’autres critères. Il appartient à chacun de se conformer aux exigences de la loi », a-t-il dit.
Adjoumani a profité de l’occasion pour se prononcer sur la récente sortie de l’ex-Chef de l’État Laurent Gbagbo qui, lors d’une rencontre de son parti le samedi 4 janvier 2025, avait appelé le Président Alassane Ouattara à le faire inscrire sur la liste électorale, en souvenir de l’accord de Pretoria signé en 2010, qui avait autorisé la candidature d’Alassane Ouattara à l’élection présidentielle. « Ce n’est pas le Président Alassane Ouattara qui inscrit les Ivoiriens sur la liste électorale. C’est la Commission électorale indépendante (CEI) qui s’en charge. Je crois que le Président Laurent Gbagbo ferait mieux de s’adresser à cette institution ou à la justice pour justifier la logique de sa présence ou non sur la liste électorale », a déclaré le ministre d’État
[ Mamadou Touré : « La participation de tous les acteurs à une élection ne garantit pas la paix et la stabilité » ]
Il était accompagné du ministre Mamadou Touré, porte-parole adjoint du parti. Selon lui, la Côte d’Ivoire doit abandonner le chemin des compromis, car les compromissions politiques n’ont pas pu garantir la paix après les élections présidentielles de 2010. Pour lui, il est essentiel de respecter les règles démocratiques en ne permettant que les acteurs politiques remplissant les conditions nécessaires de se porter candidats à la présidentielle. « Tous les acteurs majeurs en Côte d’Ivoire ont pu participer à l’élection présidentielle de 2010. Quelle a été la conséquence ? Ce sont 3000 morts. Donc, la participation de tous les acteurs à une élection ne garantit pas la paix et la stabilité. Là où tout le monde a participé à une élection, nous avons enregistré 3000 morts. Il faut revenir à la démocratie et au respect des règles, et que chacun soit un bon joueur. Être un bon joueur, c’est se conformer aux règles et accepter les résultats des compétitions. Cependant, les compromissions et les compromis politiques, ainsi que les petits arrangements, le pays en connaît depuis des années, et cela nous a plongés dans la situation que nous avons vécue. Je pense que le défi que nous avons aujourd’hui est de revenir à un État normal, comme dans toutes les démocraties du monde, avec un État et des institutions qui fonctionnent correctement. Que les acteurs politiques cessent de vouloir prendre en otage les processus démocratiques et de faire de petits arrangements aux dépens des Ivoiriens », a déclaré Mamadou Touré.
Concernant le bilan du Président Alassane Ouattara, Adjoumani s’est félicité des nombreuses réalisations à travers le pays. Il a également souligné que le PIB et le budget de l’État sont en constante hausse.
Jean-Hubert Koffo