Affaire « Fils autochtones du Haut-Sassandra….» -Des Ong interpellées par les propos de Djédjé Mady
Des Ong ont été interpellées sur les propos tenus par Djédjé Mady lors d’une rencontre avec les chefs traditionnels du département de Vavoua.
« Fils autochtones du Haut-Sassandra, nous devons nous mettre ensemble pour protéger nos terres. Le président Henri Konan Bédié et le président Laurent Gbagbo se sont concertés pour réunir les enfants de ce pays. Le président Laurent Gbagbo espère que notre union va sauver notre région des mains des prédateurs. Chers parents, la balle est dans votre camp ».
Ces propos sont de Djédjé Mady, candidat de l’alliance PDCI-PPA-CI aux élections régionales dans le Haut-Sassandra. Il les a tenus le 28 juillet à Vavoua au cours d’un meeting. Un cadre du Haut Sassandra a dénoncé la tenue de tels propos. Pour lui , la cible de ce message n’est autre que le ministre Mamadou Touré. « Son crime ? Être le candidat du RHDP pour les élections régionales dans le Haut-Sassandra. Djédjé Mady fait un mauvais usage de la démocratie. Une campagne c’est un rendez-vous entre candidat et population où l’on vient fait des propositions pour construire une localité. Le niveau de la précampagne semble élevé pour qu’il verse dans la violence verbale », souligne ce cadre . Qui a relevé que l’opposition ne représente pas la majorité et ne propose rien pour les populations. « Cette stratégie confirme leur incompétence et incapacité à offrir des solutions aux préoccupations des populations du Haut-Sassandra.
En plus de cela, Djédjé Mady ignore que Mamadou Touré est la tête d’une liste composée des fils et filles de cette région. À savoir, Rachel Gogoua, Barthélémy Inabo, Raphael Lakpé, Suy Guillaume, Kalou Bonaventure, Dodo Gouali, DriGoné Faya, Alexis Kpokpa, etc.
Au-delà de tout, les propos tenus par Djédjé Mady sont graves et dangereux pour la stabilité et la cohésion dans le Haut-Sassandra. C’est un candidat qui distille la haine au sein de la population avec pour objectif de casser le vivre ensemble qui a toujours existé entre autochtones et allogènes. Si rien n’est fait, il va plomber la dynamique de progrès de la région.C’est le lieu d’interpeller les ONG », a-t-il laissé entendre.
Touré Abdoulaye
