L’Égypte, le Soudan, l’Éthiopie : « les premiers » pas de la Can
La Confédération africaine de football (Caf) est née en 1957 en Égypte. Ses différentes résolutions qui en sont sorties, les chefs de délégations ont proposé que les compétitions commencent rapidement, pour une meilleure pratique du football en Afrique. Pour l’histoire, le football a été introduit en Afrique en 1862 à partir de l’Afrique du sud où le premier duel de football a été créé en 1927, au nom de « Mame Low Sundown.
Au titre de cette idée, l’Égypte, le Soudan, l’Éthiopie, furent les hôtes des premières compétitions de la Confédération de football. L’Egyptien Gamal Nasser, l’empereur Haïlé Sélassié d’Éthiopie ont insisté que la Confédération soit un véritable facteur d’une meilleure intégration dans les échanges entre les nations africaines, particulièrement sportives, avec le reste du monde. L’idée de la mise sur pied de la Caf, en ajoute qu’il fallait une gestion rigoureuse de la Confédération africaine de football, surtout en matière d’échanges avec le reste du monde. Il était utile de trouver un Secrétaire général. Surtout à l’allure honnête et sérieuse. Le choix est porté successivement sur Abdel Aziz Abdallah Salem (Egypte) 1957-1958, Abdel Aziz Mostafa (Egypte) 1958-1968, Abdel Halim Mohamed (Soudan), 1968-1972, Ydnekatchew Tessema (Ethiopie) 1972-1987, Abdel Halim Mohamed (Soudan) 1987-1988, Issa Hayatou (Cameroun) 1988-2017, Ahmad Ahmad (Madagascar) 2017-2021 et Patrice Motsepe(Afrique du Sud) depuis 12 mars 2021. C’est Ydnekatchew Tessema, un homme du sérail de l’empereur Haïlé Sélassié qui a donné à la Caf, les premières compétitions de 8 ; 10 équipes puis 12 équipes nationales. En 1984, aux jeux d’Abidjan, le président Félix Houphouët-Boigny avait souligné que les compétitions de la Caf vont permettre de tourner le dos à la politique d’extraversion de la division en Afrique. Sur cette base de coopération généralisée et sportive, le Camerounais Issa Hayatou arrive à la tête de la Caf, suite au décès de l’Éthiopien Tessema en 1988. Le camerounais va doter la Caf d’un statut qui va permettre à l’Afrique d’avoir quatre ou cinq représentants aux phases finales de la Coupe du monde. Un vaste programme de relance du football africain qui va permettre à Issa Hayatou de rester plus de vingt ans à la tête de la Caf. Soyons honnête ; c’est grâce à Issa Hayatou que l’Afrique par le Maroc, le Sénégal, le Cameroun, le Ghana valident avec honneur leur présence en Coupe du monde à égalité avec la France, le Brésil, la Belgique ou l’Argentine.
PAR Ben Ismaël