Coulibaly Basoleymane, Professeur de Français au lycée moderne Nimbo de Bouaké : «Pour une attractivité de votre canard, je suggère que le contenu soit revu en prenant en compte d’autres aspects »
A l’occasion des 21 ans de l’Intelligent d’Abidjan, Coulibaly Basoleymane, Professeur de Français au lycée moderne Nimbo de Bouaké a porté un jugement sur le journal. Il souhaite que le contenu soit revu en prenant en compte d’autres aspects .
« Je suis un fidèle lecteur de votre canard. Je voudrais donc saluer toutes les initiatives prises pour nous donner les informations. Ce que j’ai pu constater de son contenu, c’est qu’il est essentiellement dominé par le factuel. Je veux dire que les journalistes ne se contentent que de rendre compte des évènements et des cérémonies qui ont lieu dans différentes localités. Ce n’est pas mauvais, car cela nous permet d’être au parfum de ces événements. Cependant, face aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, les faits qui se produisent de part et d’autre, sont relayés en temps réel, sur les réseaux sociaux, sur les différents sites d’informations et sur les chaînes de télévision qu’elles soient nationales ou internationales. Je prends un exemple simple. Dès qu’il y’a un effondrement d’immeuble, dans les moments qui suivent, l’événement est relayé sur les réseaux sociaux, sur les chaînes de télévision, à la radio et sur les sites qui foisonnent de partout. Et pourtant, le journal-papier attend 24 h sinon plus, pour rendre compte du même événement. Ce qui fait qu’aujourd’hui, L’Intelligent d’Abidjan, à l’instar des autres organes de presse n’est pas lu. Pour une attractivité de votre canard, je suggère que le contenu soit revu en prenant en compte d’autres aspects. En plus du factuel, l’on pourrait introduire d’autres rubriques, notamment la santé, la culture, les grands genres journalistiques et bien d’autres. Pour ce qui est de la santé, une fois dans la semaine, l’on pourrait intervenir sur une pathologie tout en donnant ses causes, sa manifestation, ses conséquences et les mesures à adopter en cas de sa survenue. Dans le domaine de la culture, il est bon de savoir que notre pays est riche de la diversité culturelle et touristique. Cependant, les Ivoiriens de façon générale ne connaissent pas les aspects culturels et touristiques de leur pays. Il serait bon qu’à travers des interviews avec les spécialistes en la matière, les grands reportages et autres, les lecteurs soient mis au diapason. Ce sont là quelques éléments parmi tant d’autres qui pourraient donner un véritable contenu à votre journal et donner l’envie aux populations de le lire ».
