1ère édition d’Agaloh Festival – Les jeunes de Divo invités à l’union
La première édition d’Agaloh Festival a eu lieu les 28 et 29 Janvier 2022 à Didoko, chef-lieu de sous-préfecture de Divo. A cette occasion, le président de la Confédération des organisations des jeunes leaders du Loh-Djiboua(Cojel) Jean Mermoz Toty, parrain de la cérémonie, a invité les jeunes de Divo à l’union.
Parrain de la première édition d’Agaloh Festival qui a eu lieu les 28 et 29 Janvier 2022 à Didoko, chef-lieu de sous-préfecture de Divo, le président de la Confédération des organisations des jeunes leaders du Loh-Djiboua(Cojel) Jean Mermoz Toty, a invité les jeunes de Divo à l’union.
« Nous avons besoin de véritable union dans nos contrées. Sans l’union, il nous sera difficile de participer au développement de nos localités. C’est pourquoi j’invite nos mamans et sœurs à se mettre en coopératives pour bénéficier de certains fonds. Pratiquez l’amour entre vous, chères mamans. La jeunesse a conçu ce festival, il revient donc aux parents de le porter haut. Ce festival a besoin de votre bénédiction », a conseillé J.M Toty. Il a salué l’initiative prise par les jeunes de la sous-préfecture et indiqué que le peuple Dida ne doit pas toujours se rassembler que pendant les moments funestes. Mais qu’il doit aussi se réjouir quand il le faut. Le chef central de la sous-préfecture, Bahi Laurent, chef de Didoko, s’est réjoui de l’évènement qui vient désormais mettre les projecteurs sur sa sous-préfecture. Il a prié Dieu afin que cette fête se vive de génération en génération. Aussi, a-t-il invité ses pairs à s’approprier le Festival.
Hilaire Gueby PCO rappelle les objectifs du festival
L’objectif de ce Festival, selon son commissaire général et président de comité d’organisation, Hilaire Gueby, est de : prôner la Fraternité, l’Union et la Solidarité autour de l’idéal de développement ; remettre au goût du jour certaines valeurs et le patrimoine culturel du peuple de la sous-préfecture de Didoko, et créer les conditions de leur pérennité pour la postérité. Il s’agit aussi de créer un vivier artistique en vue de la pérennisation de certaines danses traditionnelles pour la postérité ; célébrer et récompenser le mérite et dénicher des talents ; rentabiliser le patrimoine culturel par un modèle économique issu du festival, lutter en faveur de l’autonomisation de nos mamans. Le festival vise également à promouvoir l’excellence en milieu scolaire et estudiantin ; encourager la scolarisation de la Jeune fille ; rendre l’image du canton GBEHIRI à travers la Côte d’Ivoire, et au-delà… ; attirer le regard et l’attention des décideurs sur les problèmes qui minent cette localité en vue de leur résolution. « C’est la première édition, et nous sommes heureux que tout se soit bien passé. Je remercie toutes les communautés qui ont effectué le déplacement. Vous avez démontré qu’on peut vivre ensemble dans la joie et se partager nos us et coutumes », s’est réjoui le PCO.
Ce festival , a regroupé plusieurs villages. Ils sont venus nombreux, les festivaliers, pour communier avec leurs frères et sœurs de la sous-préfecture. Les associations de femmes, les communautés Baoulé et Malinké, les chefs traditionnels ont effectué le déplacement sur Didoko pour participer à ces festivités qui sont une première dans la sous-préfecture.
C’est tard dans la soirée que la fête a pris fin. Rendez-vous est pris à la prochaine édition. Les dates, selon les organisateurs, seront données dans quelques mois.
Touré Abdoulaye avec D. Ouattara (sercom)