Une séance plénière relative à l’examen du projet de rapport et d’adoption du projet d’avis s’est tenue le lundi 09 décembre 2024 à la salle des Plénières du Conseil Économique, Social, Culturel et Environnemental (Cesec) d’Abidjan-Plateau autour du thème : «La contribution des acteurs non étatiques à la lutte contre le changement climatique en Côte d’Ivoire».
Au cours de cette rencontre, le projet de rapport d’avis a été adopté à l’unanimité par les membres du Cesec par main levée. Avant le vote, le président du Conseil Économique, Social, Culturel et Environnemental (Cesec), Dr. Eugène Aka Aouélé a ouvert la séance en soulignant l’urgence de la situation climatique. « Les effets du dérèglement climatique se font de plus en plus ressentir. Les défis environnementaux sont énormes et requièrent l’implication de tous : acteurs étatiques et non étatiques, secteur public et privé, ainsi que des organisations régionales et sous-régionales. Ces préoccupations ont amené notre Assemblée consultative, dans ses prérogatives de saisine d’initiative, à engager, une fois de plus, avec responsabilité et en toute efficacité, des réflexions sur la thématique environnementale. Aussi ce thème incarne-t-il notre engagement pour un avenir durable et pour la lutte contre le changement climatique», a-t-il déclaré avant d’insister sur le rôle que doit jouer chaque partie prenante pour contribuer efficacement à la lutte contre le changement climatique. Par ailleurs, il a mis en avant la nécessité d’engager des réflexions approfondies sur les enjeux environnementaux. « Ce thème incarne notre engagement pour un avenir durable et pour la lutte contre le changement climatique », a-t-il ajouté, rappelant que le Cesec se positionne comme un acteur clé dans ce combat.
Pour sa part, Aboua Aboua Gustave, président de la commission Environnement et Qualité de Vie du Cesec, a partagé des préoccupations spécifiques concernant le soutien aux acteurs non étatiques. « Nous avons relevé que ces acteurs ont besoin d’accompagnement financier et d’un renforcement des capacités pour jouer pleinement leur rôle. On a proposé également le renforcement du cadre juridique et légal afin de mieux structurer l’intervention des acteurs de la société civile », a-t-il souligné. Selon Gustave, le Cesec doit continuer à agir comme le porte-voix de la société civile, facilitant l’engagement des acteurs dans la lutte contre le changement climatique en Côte d’Ivoire.
Touré Abdoulaye avec A