L’Intelligent d’Abidjan a appris que 54 points de contrôle et de surveillance par vidéo verbalisation sont installés sur le tronçon Abidjan-Bouaké.
Les supporters des Éléphants venant d’Abidjan pour Bouaké par la route pour suivre la rencontre du samedi 3 janvier 2024, entre la Côte d’Ivoire et le Mali, au stade de la paix de Bouaké, dans le cadre des quarts de finale de la 34è coupe d’Afrique des nations de football sont invités à être prudents. Car ce sont 54 points de contrôle et de surveillance par vidéo verbalisation qui sont installés sur ce tronçon long de 344 km environ.
Les précisions de Gahié Wouamon Aristide (AMUGA)
L’information a été donnée ce vendredi 2 février 2024 par Gahié Wouamon Aristide, directeur de la planification et des études de l’Autorité de la mobilité urbaine dans le grand Abidjan (AMUGA). « Nous invitons donc les usagers à beaucoup de prudence et au respect strict du code de la route. C’est important pour leur propre sécurité et pour que nous puissions sauver des vies. Car dès que vous arriverez à Bouaké, vous recevrez l’ensemble de vos contreventions parce qu’il est possible d’en avoir une dizaine, parce que chaque point de contrôle est indépendant des autres. Ce n’est pas parce que vous avez été pris une fois que la deuxième ou troisième fois, vous ne pouvez pas être pris de nouveau. Autant de fois vous êtes pris, autant de fois vous serez vidéo verbalisé. Il s’agit principalement pour nous de sauver des vies et non d’envoyer des contreventions à des usagers », a-t-il
expliqué.
Une convention avec le Cocan
Par ailleurs, l’Amuga qui a pour mission la gestion totale de la mobilité dans le grand Abidjan a signé un accord avec le Cocan pour apporter son expertise afin de garantir le succès de cette 34è édition de la Coupe d’Afrique des nations qui a lieu en Côte d’Ivoire. « Nous avons eu une convention avec le Cocan qui est une mission de conseil en mobilité. Nous avons eu pour responsabilité de proposer des plans de circulation. Ce que nous avons fait, en relation avec toutes les parties prenantes : la police, les entités, mairies, les collectivités locales…Nous avons travaillé avec tous ces acteurs dans chacune des villes pour proposer des plans de circulation. Lorsque ces plans de circulation sont adoptés, nous avons une deuxième phase qui est celle liée au suivi de la mise en œuvre du plan de circulation. Nous nous déplaçons et coordonnons sur le terrain, avec les forces de l’ordre, tout ce qui peut être de manière opérationnelle complexe à gérer. On arrive à Yamoussoukro la dernière fois et nous constatons qu’il y avait un flux de véhicules plus important que ce qui avait été prévu. Et lorsque ces véhicules sont arrivés dans le dispositif de la police, il fallait les faire stationner alors que le parking du stade était insuffisant. Nous nous sommes mis en œuvre tout de suite pour trouver des zones de stationnement pour désengorger la zone et assurer une certaine fluidité» a expliqué Wouamon Aristide.
Appel à respecter ce qui est prévu à Bouaké
Au moment où il s’apprêtait à prendre la route pour Bouaké, le directeur de la planification et des études de l’Autorité de la mobilité urbaine dans le grand Abidjan, a lancé un appel aux populations et amoureux de football.
« Là, on part directement sur Bouaké pour avoir des séances de travail. Faire les derniers débriefs avec la police, la Sotra, les autorités municipales pour pouvoir nous apprêter pour le match de demain. Nous ferons tout pour qu’il y ait à Bouaké, les meilleures conditions de circulation. Nous invitons tout le monde à respecter les plans de circulation qui sont déjà en place. Il y a même un plan de circulation pour les deux et trois roues. Donc, il ne faudrait pas que ces conducteurs de ces engins arrivent dans certaines zones. Nous invitons aussi les automobilistes à avoir de la patience parce qu’on va les orienter vers des parkings s’ils n’ont pas de ‘’pass-parking’’. Il faut qu’ils aillent dans ces zones là, parce qu’il aura des autobus, des navettes qui vont les conduire au stade et les ramener après le match. Que personne ne se sente lésé parce que tout le monde est pris en compte».
Claude Dassé