À mon avis-Radio France Internationale et Félix Houphouët-Boigny
Plébiscité hors des frontières ivoiriennes, Félix Houphouët-Boigny fut l’auteur de la loi-cadre qui interdit les travaux forcés. L’homme était député à l’Assemblée constituante en France, en compagnie de Sékou Touré de Guinée, Lamine Gueye du Sénégal, Modibo Kéita du Soudan français, aujourd’hui Mali.
À travers un documentaire intitulé « la marche du monde », Radio France Internationale s’est intéressée à Félix Houphouët-Boigny ; Il décortiqué avec minutie, l’homme d’État ivoirien : étudiant colonial à l’École Normale William Ponty de Dakar, au Sénégal, planteur, député, président de la République de Côte d’Ivoire. Autrement, la Radio française a bien choisi ses chapitres, ses mots, des dates historiques : Félix Houphouët- Boigny est né en 1905. Évènement national : Président de la Côte d’Ivoire de 1960 jusqu’à 1993, année de son décès. Pendant trente-trois ans de règne, l’homme d’État ivoirien, père de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, Félix Houphouët-Boigny aura été adulé dans son pays en raison de sa ligne politique de développement marquée particulièrement par un ton affectif, le dialogue. C’est dans cette architecture morale que Félix Houphouët-Boigny, l’atmosphère économique et le succès de la Côte d’Ivoire. Radio France Internationale a fait un documentaire remarquable, du journalisme professionnel. Surtout à partir de l’image de l’humanisme surprenant de Félix Houphouët-Boigny. L’homme par sa famille, ses petits-enfants dont Tidjane Thiam et Augustin Thiam. Dans ce documentaire remarquable, Félix Houphouët-Boigny parle avec passion de ses sœurs Marie Faitai, et Mamie Adjoua. Le tout dans une valeur de respect qui peut toucher tout le monde. Ce n’est pas tout : Félix Houphouët-Boigny a été un modèle de patron : il offre sa plantation de Yamoussoukro à ses ouvriers agricoles. Quel incroyable documentaire, trente ans après le décès du premier Président ivoirien. Tout est là, dans le parcours politique de Félix Houphouët-Boigny qui, en 1945 ‘’charrie’’ les planteurs ivoiriens. Cette année-là, il est tout, sauf le médecin Félix Houphouët-Boigny. Devenu un expert-critique face aux colons, il écrivait, le 22 décembre 1932, contre l’administration coloniale : « On nous a trop volés ». Démolissant l’avantage des colons dans la vente du cacao et du café. Trente ans après sa mort Félix Houphouët-Boigny est ‘’réveillé’’ par la « marche du monde » une émission de Radio France Internationale. Salut à vous pour votre professionnalisme. À mon avis, c’est ce que les médias ivoiriens devaient faire. Je parle de la Radio et télévisions ivoiriennes, au lieu de regarder cette partie importante de l’histoire de la Côte d’Ivoire sans s’émouvoir … Disons-le tout honnêtement que le rôle des médias ivoiriens, surtout les médias d’État est de faire découvrir des traces ou manifestations des hommes qui ont bâti la Côte d’Ivoire.
Ben Ismaël