Jonathan Morrison aux arrêts, son père Ebenezer demande pardon pour l’erreur commise
Jonathan Morrison est en arrêt garde à vue et est même menacé de mandat de dépôt s’il ne rembourse pas les 19 millions Fcfa des plaignants qui l’ont conduit devant la justice. Son père Ebenezer vole à son secours, et demande pardon pour l’erreur commise.
Jonathan Morrison est, depuis mardi 31 octobre 2023, en arrêt garde à vue à la Section de recherches de la gendarmerie nationale. Suite à cette information, nous avons approché le père de l’initiateur du tournoi Tchin-Tchin, Ebenezer Morrison. Dans l’entretien, il présente des excuses au nom de son fils. «Il a commis une erreur. Il est encore très jeune et par naïveté, il n’a pas pesé les conséquences de ses actes. Je demande pardon », plaide son géniteur
Votre fils Jonathan est en ce moment en garde à vue à la Section de recherches de la gendarmerie; qu’avez-vous à dire ?
Je ne voulais pas me prononcer sur cette affaire parce que j’observe beaucoup. Je lis les commentaires dans les médias et mon cœur me fait mal. Que celui qui n’a jamais fait d’erreur lance le premier, la pierre à mon fils Jonathan Morrison. J’étais avec mon fils ce matin. Il a le moral très haut. Il traverse une épreuve difficile actuellement mais au finish, le lionceau qu’il est, deviendra un lion fort car le Dieu de son père ordonne qu’il soit puissant.
Que lui reproche-t-on ?
Je ne sais vraiment pas. On ne m’a rien dit et je ne veux pas me fonder sur les infos des réseaux sociaux.
On parle pourtant d’une affaire de sous, d’arrogance et de non-respect des engagements pris par votre fils, vis-à-vis de certains présidents de clubs ?
Il a commis une erreur. Il est encore très jeune et par naïveté il n’a pas pesé l’ampleur des conséquences de ses actes. Je demande aujourd’hui pardon aux autorités ivoiriennes et à toutes les personnes qu’il a offensées. Je demande pardon au Président de la République de Côte d’Ivoire, SEM Alassane Ouattara, au Procureur de la République…, et à toutes les bonnes volontés. Je demande pardon aux populations ivoiriennes.
Pensez-vous que les choses vont s’arrêter à la Section de recherche de la gendarmerie ?
J’adore un Dieu qui est au-dessus de toute intelligence humaine et j’ai la pleine conviction que mon Protecteur qui a reçu le Nom qui est au-dessus de tout nom va apaiser les cœurs des plaignants, et des autorités ivoiriennes afin que mon fils soit libéré. Dieu vous bénisse et qu’en plus de sa faveur divine, mon fils reçoive la faveur des autorités ivoiriennes et de tous les plaignants.
Claude Dassé