Football : Parré Hassime rêve de Ligue 1 ivoirienne et accuse Bridi Serges Eric après une mésaventure marocaine

Parré Hassime est un jeune footballeur qui a été révélé en 2019 au Tournoi International du District d’Abidjan ( TIDA ) sous les couleurs du Royal FC du Burkina Faso, son club formateur. Il a ensuite connu une carrière perturbée par un intermédiaire de joueurs qui lui avait promis monts et merveilles au Maroc. Après l’échec de cet exode footballistique au Maroc, le latéral de 21 ans qui a évolué en Guinée Équatoriale avant l’aventure marocaine, espère se relancer en Ligue 1 en Côte d’Ivoire. Dans cet entretien, il explique comment il a été trompé par l’intermédiaire.

Vous êtes de retour en Côte d’Ivoire après un passage au Maroc dans le cadre de votre progression footballistique. Que s’est-il passé au Maroc?

Mon passage au Maroc ne s’est pas bien passé par la faute d’un manager répondant au nom de M. Bridi Serges Eric. Il n’a pas été honnête avec moi. Avec le club Marocain du Racing Club Athletic de Casablanca, je devais signer un contrat de trois ans en 2021. Tous les voyants étaient au vert. Mais à ma grande surprise M. Bridi Serges Eric, le manager a demandé à insérer d’autres éléments dans le contrat comme la hausse de la prime à la signature. Initialement cette prime à la signature était de 20 millions FCFA, mais il a exigé une somme de 10 millions FCFA en bonus à la signature. Ce qui revenait à 30 millions FCFA. Or, il devait attendre que je signe pour parler de bonus. Cette clause à elle seule, a contraint les dirigeants de ce club à annuler le contrat, à laisser tomber le projet avec moi en raison du manque de sérieux de M. Bridi Serges Eric.

Après cet épisode, qu’est devenu ce manager ? Que vous a-t-il dit ?

J’ai arrêté toute relation avec lui. Il m’a montré qu’il n’était pas sérieux. Je ne voulais plus avoir affaire avec lui. Je lui ai confié un pan de ma jeune carrière et il m’a démontré qu’il n’en était pas digne.

Comment avez-vous fait la rencontre de ce manager ?

C’est en Guinée Équatoriale. Il m’a trouvé dans l’hôtel où je séjournais pour me présenter et proposer le projet sportif avec Racing Club Athletic de Casablanca. Selon lui, il aurait entendu parler de mes performances . Sur la base de la confiance, j’ai accepté de quitter la Guinée Équatoriale pour le Maroc. La suite, vous la connaissez maintenant.

Que s’est-il passé après l’annulation du contrat ?

Étant donné que le contrat a été annulé, l’entraîneur du club qui a vu mes qualités m’a proposé et m’a mis en contact avec un autre club, le Stade Marocain à Rabat évoluant en division 2. Malheureusement, la période a coïncidé avec la fin du mercato. Un pré-contrat pour la saison à venir m’a été présenté et proposé. Mais après réflexion, j’ai renoncé à ce pré-contrat. Je devais faire 6 mois sans jouer et nous étions en période d’hiver. Cette situation n’était pas faite pour m’arranger. J’ai donc décidé de rentrer.

Après cette mésaventure, que voulez-vous faire ?

Aujourd’hui, mon intention est de reprendre tout à zéro. Je vais essayer de me donner d’autres objectifs pour me relancer.

Comment comptez-vous vous relancer ?

Je vais tenter de jouer dans le championnat de Ligue 1 en Côte d’Ivoire. Cela peut être une opportunité. Le club que j’ai en ligne de mire, c’est le FC San-Pedro. Avec ce club, je peux bien travailler et évoluer.

Avez-vous déjà évolué dans le championnat de Ligue 1 en Côte d’Ivoire ?

Non. À l’exception du TIDA (Tournoi international du District d’Abidjan).

Quelle leçon, tirez-vous de cette mésaventure avec le manager ?

Je demande aux jeunes qui rêvent d’être professionnels comme moi d’être beaucoup prudents, de ne pas tenter un voyage sans prendre les informations nécessaires et utiles. Il faut être patient, prendre le temps de la réflexion et surtout être bien être encadré. Il faut aussi bien étudier les offres proposées et présentées. Il faut éviter les agents de joueurs et managers véreux qui demandent souvent aux jeunes de débourser des sommes d’argent pour bénéficier d’opportunités.

Ange Kouadio