19ème Conférence des Parties de la CITES au Maroc- Sidi Touré : «Travailler pour une meilleure prise en compte des intérêts des États d’Afrique»
Sidi Touré entend travailler au renforcement et consolidation de la voix de l’Afrique pour une meilleure prise en compte des intérêts des États d’Afrique.
Le ministre ivoirien des Ressources Animales et Halieutiques séjourne, depuis le lundi 25 juillet 2022, au Royaume Chérifien (Maroc), où il prendra part à Rabat, à la Réunion préparatoire de la 19ème Conférence des Parties de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées d’extinction (CITES) ainsi qu’à la 68ème Réunion de la Commission baleinière internationale (CBI68). L’objectif est de travailler au « renforcement et consolidation de la Voix de l’Afrique pour une meilleure prise en compte des intérêts des États d’Afrique ».
Le ministre Sidi Touré, en sa qualité de Président en exercice de la Conférence Ministérielle sur la Coopération Halieutique entre les Etats Africains Riverains de l’Océan Atlantique (COMHAFAT), a effectué mardi 26 juillet, en marge de cette réunion, une visite dans les locaux du bureau de l’institution.
Il était question pour le premier responsable de la COMHAFAT de « s’imprégner de l’intérêt de la Côte d’Ivoire, dans la commercialisation des ressources maritimes sous régionales et la formation professionnelle de nos acteurs ».
Pour rappel, la COMHAFAT est une organisation intergouvernementale qui a été créée en 1989. Elle regroupe en son sein 22 pays, allant du Maroc jusqu’à la Namibie. Elle vise une coopération effective et active entre les Etats membres pour une préservation des ressources halieutiques et un développement durable des pêcheries dans la région. A ce titre, la Conférence encourage « la promotion d’une coopération en matière d’aménagement et de développement des pêches ; le développement, la coordination et l’harmonisation des efforts et des capacités des Etats membres en vue de préserver, exploiter, mettre en valeur et commercialiser les ressources halieutiques ; le renforcement de la solidarité à l’égard des Etats Africains sans littoral et des Etats de la région géographiquement désavantagés». Les actions à mener se traduisent, notamment par « le renforcement de la formation professionnelle et technique maritime ; le développement de la recherche halieutique et des sciences de la mer ; la promotion du commerce et la valorisation des produits de la pêche ; la mise en œuvre des lois réglementant la pêche responsable ».
Touré Abdoulaye avec A . Traoré ( sercom)