La capitale politique ivoirienne abrite depuis le mardi 8 février 2022, le séminaire-bilan 2021 et perspectives 2022 du commandement supérieur de la Gendarmerie nationale. Dans son adresse d’ouverture, le général Alexandre Apalo Touré, commandant supérieur de la gendarmerie a, rendu un vibrant homme au président de la République Alassane Ouattara, pour avoir hissé la gendarmerie à un niveau très élevé.
Au cours du séminaire bilan 2021 et perspectives 2022 du commandement supérieur de la Gendarmerie nationale, le général Alexandre Apalo Touré, commandant supérieur de la gendarmerie a exprimé sa gratitude au président de la République pour avoir hissé cette force à un niveau très élevé.
« Nous disons merci, infiniment merci à son excellence monsieur le président. Parce que nous mesurons le chemin parcouru depuis 2011. Il a hissé nos forces à un niveau très élevé. Quand nous observons la mobilité que nous avons aujourd’hui dans notre institution, je ne parle même pas des autres forces. Quand nous observons les moyens que nous avons pour accomplir nos missions, nous disons merci au président de la République, chef suprême des armées », a indiqué le général Alexandre Apalo Touré.
Aussi a-t-il remercié le gouvernement ivoirien, le Conseil National de Sécurité, et particulièrement le ministre d’Etat, ministre de la défense, Téné Ibrahima Ouattara pour ses conseils, son maestria à les permettre de mieux guider leurs actions sur le terrain. Toute chose qui a produit à ce jour des résultats probants. « Et nous sommes disposés à travailler dans la dignité, et dans la droiture », a-t-il rassuré.
Montrer que nous sommes une force d’élite
Poursuivant, il a, d’une part, rappelé aux participants la référence de la gendarmerie qui est la devise de la Côte d’Ivoire Union-Discipline –Travail, et l’essence de cette institution militaire qui est « Pro patria , Pro legre », et d’autre part le rôle prépondérant de la gendarmerie dans la stabilité d’une nation. À savoir, veiller au respect scrupuleux des lois républicaines, au maintien de l’ordre en tout temps, en tout lieu et en toute circonstance ; la protection des biens et personnes sans discrimination, garantir la protection des institutions républicaines en tout temps, et en toute circonstance. « Nous sommes donc une institution stratifiée et organisée pour affronter les nombreux sécuritaires. Notre volonté est de lever donc notre niveau de professionnalisme afin de répondre aux multiples défis qui se présentent à nous dans le cadre de notre mission », a-t-il relevé. C’est pourquoi, il a invité ces officieux supérieurs de la gendarmerie à réfléchir sur des solutions, qui feront toujours, comme dans tous les pays, de cette institution en tout temps, et en tout lieu une force d’élite. « Nous devons le mériter. Ça ne doit pas être un vain mot. Tous les jours, dans nos démarches, dans notre façon de fonctionner, de nous présenter, de travailler, de rassurer la population sans discrimination, nous devons montrer que nous sommes une force d’élite. Nous devons être mieux outillés (…) Le résultat doit être l’amélioration de notre professionnalisme », a-t-il signifié.
Le général de brigade, Bassanté Badara Ali situe les enjeux du séminaire
Situant les enjeux de ces assisses, le général de brigade, Bassanté Badara Ali, commandant des unités spécialisées et président du comité scientifique dudit séminaire a indiqué qu’il s’agit de faire un point de la situation des efforts professionnels constatés en 2021, et d’envisager la posture du futur de la gendarmerie ivoirienne, dans un monde en pleine mutation. Ainsi durant quatre jours, à partir d’analyses objectives et sans concession, aux cours des ateliers, il s’agit de donner les moyens d’anticiper de façon efficiente, d’affronter opiniâtrement et de faire preuve de résilience, face à des adversités dans une sous-région Ouest africaine, en proie à des périls sécuritaires inédits, notamment le terrorisme, le Djihadiste et la crise sanitaire liée à la Covid-19 ; l’ instabilité politique au niveau des pays de la sous-région, les criminalités transfrontalières organisées et les pirateries maritimes. Tout ce qui, se conforme à des menaces typiquement locales. Tels que l’orpaillage illégal, l’exportation illégale de matières premières ; le banditisme sur les axes routiers.
La production d’une matrice d’actions
Face à ces fléaux, pour lui, la gendarmerie doit apporter une stratégie étatique, en coordination avec les autres structures des forces de défenses et de sécurité. Aussi, à ces problématiques particulières qui vont se constituer avec la gestion des grands évènements, tels que, la prochain CAN 2023 dont la préparation démarre cette année. Ainsi aux termes de ce séminaire une matrice d’actions concrètes exécutable immédiatement avec des propositions exécutables sera produite à fin de soumettre cela au commandant supérieur de la gendarmerie, voire au ministre d’État, ministre de la Défense. Cette matrice devra être appliquée et contrôler par un comité de suivi et d’évaluation chargé du contrôle et de la mise en œuvre effective du plan d’action qui sera proposé à l’issue de ce séminaire.
Harry Diallo à Yamoussoukro