Ouverture de AfricaAGIS 2021- Ce que la ministre Nialé Kaba et le DG Kinapara Coulibaly ont dit
« C’est une opportunité pour nouer des partenariats avec les grands groupes qui opèrent dans le domaine des sciences géospatiales », c’est en ces mots que la ministre du Plan et du développement, Nialé Kaba, s’est réjouie le mardi 23 novembre 2021 au Sofitel Hôtel Ivoire à Abidjan Cocody, de la tenue en Côte d’Ivoire, de l’édition 2021 de “AfricaGIS“, une Conférence africaine sur le système d’informations géospatiales, débutée le lundi 22 novembre 2021 pour s’achever le vendredi 26 novembre 2021. Elle représentait le Premier ministre Patrick Achi, haut parrain de l’évènement.
« C’est une opportunité pour nouer des partenariats avec les grands groupes du domaine des sciences géospatiales. (…) Cette belle organisation de AfricaGIS offre une plateforme de partage d’expérience pour les professionnels géospatiaux d’Afrique et de la Côte d’Ivoire, en particulier. Cet événement contribuera en outre, au positionnement de la Côte d’Ivoire sur la scène internationale, dans le domaine géospatial. Il va surtout offrir d’importantes opportunités d’affaires pour les entreprises locales », a-t-elle salué. Selon la ministre du Plan, les informations géospatiales et les statistiques restent cruellement sous-utilisées sur le continent africain. Elle a déploré que la disponibilité et la fiabilité des données demeurent encore un défi constant.
La conférence se tient autour du thème : “Innovation et science géospatiale pour le développement durable et la croissance de l’Afrique“. L’organisation de la Conférence est pilotée par le Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD). 500 experts en provenance de plus de 60 pays d’Afrique et d’Europe participent à cette Conférence organisée avec le soutien de l’ONU, la Commission de l’Union africaine et l’Union européenne.
Kinapara Coulibaly, DG du BNETD et Commissaire général : « Notre continent a toutes ses cartes à jouer »
Kinapara Coulibaly, le DG du BNETD, est le Commissaire général de la Conférence. Pour lui, le continent africain a un rôle à jouer sur le marché des sciences de la technologie géospatiale.
« A l’aube de la quatrième révolution industrielle, l’ère de l’innovation, de l’intelligence artificielle et du digital, notre continent a toutes ses cartes à jouer. Nous avons aujourd’hui, l’opportunité d’accélérer de façon structurelle le développement socio-économique du Continent, en osant franchir le pas de l’innovation. Et les sciences géospatiales nous ouvrent un champ de possibilités inouïes, pour garantir notre sécurité, créer de la valeur tout en protégeant notre environnement pour les générations futures. C’est tout le sens du thème choisi pour cette édition 2021 », a-t-il indiqué dans son intervention, à la cérémonie officielle d’ouverture.
Le thème sera donc au centre des diverses communications qui seront faites par les experts, pendant les travaux et ateliers . Une centaine de communications de haut niveau est prévue à cet effet. « En marge de ces échanges, nos partenaires dévoilent les dernières innovations du secteur, que nous pourrons découvrir tout à l’heure en visitant les stands », a précisé le Commissaire général de AfricaGIS 2021 et DG du BNETD.
Initiée en 1993, la Conférence AfricaGIS se tient chaque 2 ans, dans un pays différent. L’objectif des organisateurs est, outre la promotion des dernières technologies en matière de Système d’Informations géospatiales, de télédétection, de sciences et stratégies spatiales, de fournir la plus grande opportunité africaine de réseautage et de marketing pour l’industrie géospatiale. Il s’agit aussi d’attirer les meilleurs orateurs du monde entier à travers un programme technique de classe mondiale.
AfricaGIS veut aussi valoriser l’expertise africaine et promouvoir les entreprises du continent.
J-H Koffo