Société

Côte d’Ivoire – Sécurité routière 1500 morts par an dans des accidents

En Côte d'Ivoire, 1500 personnes meurent chaque année dans des accidents, selon le ministre des Transports, Amadou Koné.

Amadou Koné a donné ce chiffre de 1500 décès par an en Côte d’Ivoire du fait des accidents , au cours d’une rencontre d’échanges avec les acteurs du transport, le mercredi 26 Mai 2021 à l’immeuble Caistab, à Abidjan Plateau

«Chaque année nous enregistrons plus de 1500 décès sur les routes avec plus de 12000 accidents graves.
Ces accidents impliquent malheureusement de plus en plus des véhicules de deux roues et de trois roues. Ils sont responsables de plus de 60% de tuerie sur l’ensemble du territoire national», a-t-il déclaré.

« Plus de 300 milliards Fcfa de perte chaque année pour l’État»

Le ministre des Transports a indiqué que plus de 90 % des accidents sont le fait du mauvais comportement humain et de la mauvaise maîtrise des véhicules. Il a déploré les conséquences de cette situation. Amadou Koné a également appelé au sens de la responsable civique des acteurs du secteur des transports.
« Malgré tous les efforts consentis par le gouvernement, fort est de constater qu’il y’a de plus en plus d’accidents de circulation , et de plus en plus de décès sur nos routes. Ces accidents de la route font perdre plus de 300 milliards Fcfa de perte chaque année. Aidez-nous à régler le problème des accidents en amont , en évitant de donner vos véhicules à vos gens qui n’ont pas le certificat d’aptitude de conducteur routier comme l’exige la loi. Vous dépensez énormément d’argent pour acquérir des camions et les cars . Des efforts souvent réduits à zéro du fait des conducteurs indélicats».
Après la sensibilisation sur les accidents , le ministre Amadou Koné s’est prononcé sur la fixation des prix du transport. Il a salué les opérateurs du secteur des transports qui, malgré la pandémie de la Covid 19 qui a imposé la réduction du nombre de places dans les véhicules, n’ont pas augmenté le prix du transport. Il a par ailleurs lancé un appel aux responsables des différentes faîtières pour revenir sur les prix initiaux.

M. Ismaila

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