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Fif Après une autre sortie de route de Dao Gabala, le comité exécutif élu et légitime met en garde

Depuis ce samedi 5 avril 2021 des déclarations publiées relayées abusivement sur différents canaux ayant pour titre « AUDIT A LA FIF, UN TROU DE PLUS D’UN MILLIARD DECOUVERT PAR LE COMITÉ DE NORMALISATION »

Cet article reprend des propos tenus par Madame DAO GABALA présidente du comité de normalisation qui recevait le samedi 3 avril 2021, des gens de la presse, triés sur le volet par elle.
A ses invités, cette dernière déclarait que « le comité de normalisation à sa prise de fonction a eu des difficultés pour payer les salaires du mois de février, car les caisses de la FIF étaient totalement vides. Le comité de normalisation a trouvé une trésorerie négative de plus d’un milliard etc…. Qu’un audit a été commandité à cette fin et serait en cours… »
Au cours d’une autre rencontre avec les clubs de ligue 1, Madame DAO GABALA déclarait aux clubs que les droits-télé qui prennent leur source dans le contrat entre la FIF et la société Canal +, seraient hypothéqués par les anciens dirigeants de la fédération.
Ces déclarations, en ce que visiblement elles participent à désinformer et intoxiquer l’opinion publique et en particulier les acteurs du monde du football ivoirien, commandent de la part du comité exécutif élu de la FIF, les réponses ci-après.
S’agissant du trou d’un (1) milliard de FCFA, le comité de normalisation se garde de dire en quoi consiste ce trou. Que représente ce trou d’un milliard de FCFA ? S’agit-il de sommes d’argent détournées ? Que ce comité dise aux ivoiriens de façon claire ce que cela représente, avec les preuves à l’appui ?
S’agissant des caisses de la FIF qui seraient vides, le comité de normalisation a failli à la transparence sous le sceau de laquelle, il prétend vouloir placer sa gouvernance.
En effet lorsque le comité exécutif élu partait de la FIF, il a laissé sur le compte (le compte NSIA) principal, la somme de 80 millions de FCFA. Sur un autre compte (compte BNI) il a été laissé une somme de 187 millions FCFA reçu de la parafiscalité. C’est donc au moins un total de 267 millions de FCFA laissés sur le compte à la disposition du comité de normalisation au démarrage de ses activités. Les charges salariales (toutes catégories de travailleurs comprises) mensuelles de la FIF avoisinent les 65 millions de FCFA. En outre, à fin février 2021, la FIF a reçu, le paiement de la parafiscalité à hauteur de 192 millions de FCFA.
Au départ du comité exécutif élu, les fonds laissés sur les comptes bancaires permettaient de payer aisément 2 voire 3 mois de salaire.
Le comité exécutif élu fait observer que c’est avec le même niveau de ressources, sans percevoir depuis 2 ans les coûts opérationnels de la FIFA dédiés à couvrir les charges de fonctionnement des fédérations, qu’il a réglé de façon régulière les charges salariales jusqu’à son départ. Le comité exécutif sous la direction de feu le président Augustin Sidy DIALLO n’a accusé aucun arriéré de salaires.
Aujourd’hui il est curieux de savoir qu’avec plus de moyens financiers, puisque le comité de normalisation ayant reçu de son employeur la FIFA, la ferme assurance, du règlement des coûts opérationnels lesquels s’élèvent à la somme totale due, de 1 milliards 100 millions de FCFA, ce comité est incapable d’assurer tous les salaires.
Il nous revient que la société de gardiennage et le personnel d’entretien accusent des arriérés de salaires. Certaines personnes perçoivent leur salaire, et d’autres ne le perçoivent pas selon un choix et un tri opéré par le comité de normalisation.
Lorsque ces informations sur la réalité des fonds laissés par le comité exécutif élu de la FIF ont été révélées dans la presse nationale début le mois de mars 2021, le comité de normalisation est entré dans une colère noire envers le personnel de la FIF.
Pourquoi cette colère envers le personnel ? Que veut cacher le comité de normalisation ? Où est donc passée cette transparence qu’on a chantée à tue-tête sur les toits ? Pourquoi cache-t-il ces informations au public ?
En ce qui concerne les droits-télé, parler d’hypothèque de ceux-ci, relève pour nous beaucoup plus de l’inculture juridique et financière que de tout autre chose. Le comité de normalisation manifestement fait des amalgames ou des confusions entre les notions d’hypothèque et de domiciliation bancaire. En matière de sûretés, les droits-télé ne peuvent faire l’objet d’hypothèque, (en ce qu’ils ne sont pas des immeubles) mais plutôt d’un nantissement.
Ce dont il s’agit dans le cas de la FIF, c’est la domiciliation bancaire d’une partie des ressources de la FIF auprès de la banque qui l’a accompagné dans la réalisation de certaines opérations telles que l’acquisition du car régie. La domiciliation bancaire est une disposition usuelle appliquée en matière de financements bancaires. Elle ne fait pas obstacle à ce que l’emprunteur puisse se servir de ses ressources. Cela n’a rien d’anormal. Présenter cela aux clubs comme une anomalie de gestion relève soit d’une méconnaissance des mécanismes bancaires, soit d’une volonté délibérée de nuire à la réputation du comité exécutif de feu le président Augustin Sidy DIALLO.
Il est important lorsque l’on s’adresse au public ou à la presse, d’être clair et précis sur les éléments de langage qu’on utilise. Lorsqu’ils sont mal choisis et inappropriés, ils participent de la désinformation du public.
Pour finir le comité exécutif exige du comité de normalisation qu’il prenne l’engagement devant la nation toute entière, de rendre public le rapport de l’audit qu’il a commandité, de lui adresser une copie dudit rapport et de provoquer en toute transparence ses observations sur les conclusions dudit rapport. Le comité exécutif élu se fera fort de lui apporter les réponses idoines lesquelles seront également rendues publiques.
Le comité exécutif élu entend assumer pleinement ses responsabilités devant la nation toute entière et devant les membres actifs de la FIF qui l’ont élu et mandaté.
Le comité exécutif élu n’est pas surpris par les déclarations du comité de normalisation à son encontre. Cela fait partie probablement des missions qui, lui ont été assignées. Il faut ternir au maximum l’image du comité exécutif sortant. C’est également une politique connue de tous. Il faut accuser son prédécesseur (chercher un bouc émissaire) pour masquer ses propres carences, ses propres insuffisances et incapacités.
Pour finir et être complet, le comité exécutif n’acceptera et ne tolérera plus de diffamation ou d’atteintes à son honneur, d’où qu’elles viennent, et se dit prêt à y apporter toute réplique ou encore à se pourvoir en justice pour faire sanctionner les auteurs, co-auteurs ou complices de ces faits infractionnels.

Le comité exécutif élu de la FIF

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