Opinion

À mon avis-Coupe nationale du progrès : signé Félix Houphouët-Boigny

La coupe nationale du progrès, vous connaissez ? Elle a été créée en 1967 par le premier Président de la Côte d’Ivoire Félix Houphouët-Boigny. Une compétition agricole qui regroupait tous les planteurs et paysans de la Côte d’Ivoire. Une compétition baptisée « combat de la liberté économique ».

Le progrès, en 1967, était l’essentiel du message du Président Félix Houphouët-Boigny au monde rural. L’homme était lui-même planteur de cacao, café, banane, ananas à Yamoussoukro, actuelle capitale politique de la Côte d’ivoire. « La coupe nationale du progrès » cette phrase provoque encore une résonance, pour rappeler ce qui a été fait, dans le domaine de l’autosuffisance alimentaire dans un contenu consacré au riz, manioc, à la banane, au maïs, à l’igname. Bien sûr, sans oublier le cacao et le café ; la banane plantain. Dans cette bataille de l’autosuffisance alimentaire, et de l’économie agricole, Félix Houphouët-Boigny va faire appel à Denis Bra Kanon, ministre de l’Agriculture et des Eaux et Forêts à l’époque, et directeur de la Satmaci, ou société d’assistance technique pour la modération agricole. Denis Bra Kanon, était lui-même planteur originaire du département de Daloa, région Centre-Ouest de la Côte d’Ivoire.
C’était l’occasion pour Félix Houphouët-Boigny, de féliciter ce grand technicien agricole pour l’immense œuvre accomplie auprès des paysans ivoiriens. Pour que la coupe nationale du progrès soit un chef d’œuvre, Félix Houphouët-Boigny, fait appel à Vangah Ekra Mathieu à l’époque ministre de l’Information.  Grâce à la qualité humaine de cet homme, originaire de Bonoua, ville située à une soixantaine de kilomètres d’Abidjan- Sud, la coupe nationale du progrès va produire des cultures industrielles et d’exportation. Le ministre de l’Information avait mis à la disposition de la coupe nationale du progrès, la Radio et télévision ivoirienne pour la formation rapide des paysans en véritables professionnels de l’agriculture. Félix Houphouët-Boigny avait raison. Les infatigables paysans, en soldats du progrès étaient honorés, décorés, dans l’ordre du mérite agricole, à chaque année de la compétition. À mon avis, la coupe nationale du progrès, cet instrument original du développement agricole devait continuer d’intéresser Je pense que la formule peut influencer considérablement l’autosuffisance alimentaire, et le « consommer ivoirien ». Pendant ce temps, les Écoles d’agriculture, comme école nationale supérieure agronomique, et le lycée agricole ont perdu de leur lustre. Pour mémoire, tout l’exercice du pouvoir d’apprendre l’agriculture se trouvait dans cette l’établissement d’enseignement supérieur d’Abidjan et lycée agricole de Bingerville, pour la jeunesse ivoirienne,  étudiants et élèves de Côte d’Ivoire : et l’occasion était excellente pour Félix Houphouët-Boigny, de dire que « le succès de la Côte d’Ivoire repose sur l’agriculture »

Ben Ismaël

 

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