Traité d’amitié et de coopération Côte d’Ivoire – Burkina Faso Des experts du Comité de suivi et d’évaluation à Abidjan pour préparer le 9 ème sommet
Le Comité de suivi et d’évaluation de la 9e Conférence au Sommet du Traité d’amitié et de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso s’est réuni à l’hôtel du Golf à Abidjan, depuis le mercredi 28 avril 2021, pour une rencontre de trois jours (du 28 au 30 avril 2021), afin de finaliser les 6 points dudit sommet prévu pour juillet 2021.
Pour Maes Enio, Directeur Général des affaires bilatérales aux ministères d’État, ministère ivoirien des affaires étrangères, 6 points seront à l’ordre du jour de cette 4e réunion du Comité.
Selon lui, le premier grand point à examiner est l’évaluation de la mise en œuvre des décisions et des recommandations de la 8e conférence au sommet du TAC. Il précise que ce point contient deux sous-points que sont les décisions, et les recommandations de ce TAC.
« Le deuxième point à l’ordre du jour sera l’examen de la question de diligences en suspend du TAC 7. Nous aurons aussi l’examen des projets d’accord prêts pour signature, il y aura également l’examen de l’avant-projet d’ordre du jour de la 9 réunion au sommet du TAC. Le point 5 est la finalisation du projet de communiqué de presse, et le point 6 sera les divers », a-t-il poursuivi.
Des conseillers spéciaux des présidents ivoiriens et burkinabè, des Premiers ministres, des ministres de la défense et tous les autres ministères techniques, constituent ce Comité de suivi.
En ce qui concerne les diligences en suspend dont il faudra évaluer le niveau d’avancement, dans l’optique du TAC 9, Maes Enio a indiqué les chantiers prioritaires. Entre autres, la lutte contre le terrorisme, la construction de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou, la réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadoudou-Kaya et son prolongement à Tandao. L’approvisionnement régulier du Burkina Faso en énergie électrique et en hydrocarbures par la Côte d’Ivoire, la poursuite et l’amélioration du programme de facilitation du commerce, du transit et la fluidité du transport sur le corridor Abidjan-Ouagadougou, ou encore la lutte contre la traite transfrontalière des enfants entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Il y a également la question de l’orpaillage clandestin, la traite et le travail des enfants dans les plantations de cacao.
Olivia Ruamba, Directrice Générale de la coopération bilatérale du ministère burkinabè des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’intégration africaine et des burkinabé de l’extérieur, a envoyé un message aux experts. Elle les a exhortés à mener des discussions franches sans complaisance aucune, mais dans une ambiance fraternelle empreinte de courtoisie. « Ceci faciliterait l’examen de l’état de mise en oeuvre des accords conclus dans le cadre du TAC, et la formation de recommandations qui permettront une meilleure opérationnalisation de nos projets et programmes communs », a-t-elle dit.
J-H Koffo