Régulation des prix du pain – Hyoussouf Barry de la Fecobp-CI salue la décision du gouvernement
Hyoussouf Barry, président de la ( Fecobp-CI ) se réjouit que gouvernement de Côte d’Ivoire ait fixé deux prix pour les 2 grammes de baguettes de pain.
Hyoussouf Barry, président de la Fédération des Coordinations Professionnelles des Boulangeries et Pâtisseries de Côte d’Ivoire ( Fecobp-CI ), a traduit sa joie de voir que le gouvernement de Côte d’Ivoire ait fixé deux prix pour les 2 grammes de baguettes de pain lors d’un entretien le jeudi 31 mars 2022.
Pour Hyoussouf Barry, président de la Fédération des Coordinations Professionnelles des Boulangeries et Pâtisseries de Côte d’Ivoire (Fecobp-CI), cette décision ministérielle est un rêve caressé depuis longtemps qui vient de se matérialiser. « Le gouvernement de Côte d’Ivoire a reconnu textuellement que le prix d’une baguette de 174g est de 150 f et une autre de 232 g est à 200 francs Cfa. Les boulangers doivent savoir que c’est une victoire. Pour la première fois depuis des lustres , tout le monde, en Côte d’Ivoire, saura que le prix de la baguette standard est vendu à 150 francs Cfa et la baguette améliorée à 200f », s’est-il réjoui. Avant d’insister qu’ aucune boulangerie en Côte d’Ivoire ne devrait vendre son pain en deçà de ces prix reconnus par le gouvernement. Parce que selon lui, le phénomène qui mine leur secteur, c’est la vente du pain en deçà du prix fixé en diminuant le poids au maximum. « J’exhorte les acteurs du secteur à juguler ce fléau de revendeur où le pain alors qu’il était fixé à 150 francs se donnait à 90 francs, à des prix dérisoires qui ne permettaient pas à nos boulangers de rentabiliser leur unité. Il est strictement interdit que du pain produit sorti de boulangerie coûte moins de 150 francs en Côte d’Ivoire », a martelé Hyoussouf Barry.
Présence de deux baguettes obligatoires dans leurs guichets
Par ailleurs, il a lancé que les boulangers doivent avoir ces deux baguettes de pain dans leurs guichets. C’est-à-dire, les baguettes de 174g et 232g. Poursuivant, il a interpellé tous les boulangers à ne pas brader leur pain. « Les conditions de fabrication du pain doivent être respectées parce qu’il y aura par la suite des contrôles avec les agents du ministère du commerce pour veiller sur le poids, l’affichage des prix afin que le consommateur final ait sa baguette de pain au prix fixé », a-t-il affirmé.
Olivier Dion avec A. Traoré (Stagiaire)