Société

Panne de l’Internet en Côte d’Ivoire : les réponses de Kalil Konaté à 3 questions

Réagissant via des réponses courtes et précises à trois questions à la panne de la fourniture et de l’accès à Internet en Côte d’Ivoire lourdement ressentie, hier jeudi 14 mars 2024, le ministre de la transition numérique et de la digitalisation, évoque les perspectives.

Un fait inédit et inhabituel, selon le ministre Kalil Konaté qui rassure dans cette brève réaction, en réponse à trois questions.

Cette situation ne pouvait-elle pas être évitée ?

Il faut savoir que ce que nous vivons est inédit et bien inhabituel. Car tous les opérateurs ont en plus de leurs câbles principaux, des câbles de redondance précisément 2 câbles secours; ainsi chacun d’entre eux a 3 câbles. Avec ce niveau de précaution, évidemment, il est difficile de penser que l’on peut se trouver dans une telle situation.
Cela nous invite donc à redoubler de vigilance et à œuvrer à renforcer la résilience de nos infrastructures d’accès à Internet en pensant des options alternatives dont le satellite.

Peut-on parler de l’impact sur l’activité économique ?

La dynamique de transition numérique de la Côte d’Ivoire insufflée par SEM le Président de la République est en marche si bien que plusieurs secteurs d’activités ont été touchés par cette situation. Il apparaît clairement que l’économie du pays en a souffert aujourd’hui Ndlr , ( hier ) . La banque, le transport, et plusieurs autres secteurs qui sont en pleine mutation digitale ont été impactés. Nous devons accélérer la transition numérique, car elle vient optimiser nos opérations et faciliter la vie aux populations, et même temps penser à rendre plus robustes et résilientes les infrastructures numériques pour que plus jamais cela n’arrive dans notre pays.

À quand la résolution définitive de cette situation ?

Déjà avec la mutualisation des capacités des opérateurs, dans 48h tout devrait rentrer dans l’ordre de façon satisfaisante.
Concernant la réparation des câbles sous-marins, il faut attendre, d’après les experts, une semaine en raison de la complexité de la situation en haute mer.

Charles Kouassi

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