Mécanisme CNDH-Média-Namizata Sangaré aux journalistes : « Nous avons initié cette plateforme pour réfléchir ensemble et passer en revue l’actualité des médias. »
Sous le thème « Espace numérique et droits de l’homme », Namizata Sangaré a ouvert la session 2025 du mécanisme CNDH-Média. Cette cérémonie s’est déroulée au sein du Conseil National des Droits de l’Homme, sis à Cocody Vallon, en présence des représentants des médias et des systèmes de régulation, dont la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA).
Lors de cette rencontre, Namizata Sangaré, présidente du Conseil national des droits de l’homme (CNDH)a indiqué aux journalistes, aux responsables des médias, ainsi qu’aux présidents et représentants des organisations professionnelles des médias, sa vision pour la campagne 2025.
« Ce mécanisme est une plateforme de collaboration au sein de laquelle nous interagissons ensemble tous les deux mois sur les différentes préoccupations de la presse, la situation des droits de l’homme, et les besoins des journalistes en termes de formation et de renforcement des capacités. Il sert de cadre de rencontre périodique d’échanges entre le CNDH, les acteurs étatiques et les professionnels des médias. Nous l’avons initié pour réfléchir ensemble et passer en revue l’actualité des médias », précise-t-elle.
Pour Moussa Traoré, conseiller en droits de l’homme, il est primordial pour le journaliste de connaître les textes qui régissent son milieu professionnel.
« Les droits humains sont des droits de tous les êtres humains sans distinction aucune, notamment de race, de sexe, de nationalité d’origine, de langue, de religion et de toute autre situation. Le droit humain inclut le droit à la vie et à la liberté, selon la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. C’est notre boussole. Si dans cette salle, il y a quelqu’un qui n’a pas encore lu cette déclaration, c’est que ses études ne sont pas encore achevées. Allez lire au moins l’article 19, un texte qui a été établi depuis 1948 », a conseillé Moussa Traoré aux journalistes.
Lors de cette rencontre, plusieurs questions ont été abordées autour du rôle des médias. Dans des exposés, Suy Kahofi, journaliste fact-checker à l’Agence France Presse (AFP) et expert en intégrité de l’information (FIMI), ainsi que Siméon Koné, représentant René Bourgoin, président de la HACA, ont évoqué l’usage éthique et responsable de l’espace numérique, tout en respectant et protégeant les droits humains à travers le respect du code d’éthique et de déontologie, ainsi que la « cyberviolence » et la propagation de discours hostiles, notamment par des internautes vivant hors du pays.
Olivier Dion avec Gérard Batoua
