Journées de la femme ivoirienne- La MUFEMCI célèbre l’autonomie économique et sociale des femmes
La célébration des Journées de la Femme Ivoirienne, organisée par la Mutuelle des Femmes de Côte d’Ivoire (MUFEMCI), a débuté le vendredi 13 décembre 2024 à l’auditorium de la bibliothèque d’Abidjan-Plateau, autour du thème : « La femme, maillon de l’économie sociale et solidaire »
À cette occasion, Mel Aya Antoinette épouse Kacou, la présidente de la Mutuelle des Femmes de Côte d’Ivoire a indiqué qu’en une année, la mutuelle a pu tenir grâce à la ténacité des femmes et aux partenaires. Elle a annoncé qu’en mars 2025, aura lieu l’investiture de la Mufemci au Royaume-Uni. « Aujourd’hui, nous avons la dernière activité de l’année 2024. Nous avons procédé à l’acquisition, à l’aménagement et à l’équipement du siège provisoire. (…) Bientôt, nous aurons la couverture maladie universelle et la Caisse nationale d’assurance maladie. À ce jour, nous comptons 350 membres et plus de 3000 membres affiliés », a fait savoir la présidente de la Mufemci.
La Commissaire générale, Tanoh Adrienne, s’est réjouie de l’ampleur que prend cette activité. Elle a souligné que celle-ci se soldera par un dîner gala, la vente aux enchères d’un tableau, ainsi qu’une tombola et un voyage touristique en Turquie d’une valeur de 2 millions de FCFA.
Les femmes, agents de changement
Selon la directrice générale de l »AIRMS (Agence ivoirienne de régulation de la mutualité sociale), Koné Colette, Marraine de Mufemci , chaque femme joue un rôle important dans la société. Pour elle, quel que soit le statut des organisations, formelles ou informelles, les femmes sont capables de prendre collectivement des décisions stratégiques, économiques et pratiques. « L’entrepreneuriat collectif favorise le partage des responsabilités et des tâches. La polyvalence, la répartition du travail des salariés et la maîtrise du projet sont essentielles. La principale fonction des groupements économiques féminins est de permettre aux femmes membres de subvenir à leurs besoins par une mobilisation et une redistribution des ressources, et par conséquent, de sortir de la précarité. Ces femmes, qui s’activent dans les groupements et qui sont souvent en charge de la famille, cherchent des moyens financiers pour s’acquitter de leurs obligations familiales et sociales. Elles sont des agents de changement, initiatrices et dynamiques, œuvrant pour une transformation sociale visant à modifier l’existence des hommes autant que la leur », a-t-elle expliqué.
Koné Colette a déclaré que les femmes sont confrontées à des obstacles disproportionnés, notamment le manque d’accès au capital, aux outils numériques, aux marchés et aux services de garde d’enfants, qui limitent leur capacité à gagner leur vie.
Cette journée de la femme a refermé ses portes le samedi 14 décembre 2024 par un dîner gala.
Mamadou Ouattara avec Cécile Mobio