La Commission Nationale de Toponymie (CNT) et la Centrale d’adressage, organes chargés de la mise en œuvre du projet d’adressage des rues dans le district d’Abidjan ont tenu leur première réunion, le mardi 27 avril 2021 à Abidjan, sous la présidence du ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, Bruno Nabagné Koné.
Cette réunion consacre l’ouverture officielle des travaux de toutes les entités impliquées dans la réalisation de ce projet cher au gouvernement ivoirien qui, depuis le 11 avril 2018, avait validé en conseils de ministres, les conclusions de l’étude de faisabilité du projet, selon laquelle le District d’Abidjan comptait environ 11. 750 voies et plus de 36. 000 carrefours. Sur l’ensemble de ces voies, seulement 4%, soit 513 voies ont fait l’objet de dénomination. Pour pallier ces insuffisances qui constituent un frein à la compétitivité de la ville d’Abidjan, le ministre Bruno Nabagné Koné a mis en mission les différents acteurs de la mise en œuvre dudit projet : « Il s’agit, à travers cette étude sur les répertoires toponymiques, de collecter des noms pour enrichir la base de données pour faciliter la dénomination des voies et lieux publics des communes du District d’Abidjan ». La mission des acteurs du projet consistera plus spécifiquement à établir une liste des voies et lieux publics dénommés actuellement dans le District d’Abidjan et à confirmer avec justification leur niveau d’appropriation, élaborer un répertoire argumenté des noms des voies et lieux publics par commune, identifier et justifier des noms destinés à la dénomination des voies structurantes du District d’Abidjan et proposer une charte de la toponymie des voies et les règles d’écriture. Lors de son discours d’ouverture, le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme a évoqué les impacts positifs de cette opération pour les habitants de la ville d’Abidjan. Il a, à cet effet, laissé entendre que : « L’adressage facilite en profondeur et sur la durée les actes de la vie courante (repérage dans la ville, services d’urgence et de sécurité…), les activités économiques (notamment au travers du développement du e-commerce), et la communication entre société civile, secteur privé et Etat (gestion foncière, fiscale, services de base, poste… ». D’un montant global de 10 milliards de FCFA, cette opération bénéficie d’un financement de la Banque Mondiale dans le cadre du Projet d’Appui à la Compétitivité du Grand Abidjan (PACOGA).
OD avec Sercom