Société

Diabo – Rebecca Yao plaide pour l’accompagnement des productrices de riz

Rebecca Yao, présidente de l’association « Diabo ville émergente », plaide pour l’accompagnement des productrices de riz. Elle l’a exprimé au cours d’une tournée d’échange et de sensibilisation effectuée auprès des productrices de riz dans plusieurs villages des sous-préfectures de Diabo et Languibonou du 4 au 6 février 2022.

En visite auprès des productrices de riz dans plusieurs villages des sous-préfectures de Diabo et Languibonou, Rebecca Yao, présidente de l’association « Diabo ville émergente », demande à l’Etat d’apporter son appui aux productrices de riz.

Partout où elle et sa délégation se sont rendues, Rebecca Yao s’est imprégnée des conditions de travail des paysannes. Ce sont plus de 450 ha de bas-fonds cultivés par plus de 750 femmes dans les deux sous-préfectures. Rebecca Yao a noté les difficultés rencontrées par les femmes pour assurer leurs activités. Notamment, la matière première (semences, entrants etc), la mécanisation et la transformation de leurs productions. C’est pourquoi, la présidente de l’association « Diabo ville émergente » lance un appel auprès du ministre d’État, Kobenan Adjoumani, ministre de l’Agriculture et des autorités locales afin de soutenir les actrices de ce secteur pourvoyeur d’emplois à Diabo et Languibonou. « Cette année 2022, nous concentrerons nos efforts à la recherche d’appuis institutionnels, matériels, techniques et financiers, pour tout ce qui peut concourir à réduire la pénibilité du travail de nos braves femmes », a dit Rebecca Yao. Qui veut faire de Diabo, la première zone de production de riz de la région de Gbêkê.


Créer de la valeur ajoutée dans l’économie locale.

« Pour promouvoir la chaîne de valeur, il est nécessaire de répondre aux besoins de renforcement des capacités tout au long de la chaîne. Aussi, il faut mieux organiser les femmes afin de fournir un produit de qualité et en quantité sur le marché », a expliqué Rebecca Yao. Qui a souligné qu’à travers l’amélioration de la chaîne de valeur et une mécanisation accrue, à la formation et à la facilitation de l’accès aux semences et aux intrants, les productrices, sont mieux préparées pour assurer leur autonomisation.
Plus nourrissant et particulièrement prisé par les populations, le riz représente une opportunité économique pour de nombreuses femmes à Diabo. Au-delà du développement des capacités et des avantages économiques, l’accompagnement des femmes fait partie intégrante des missions que s’est assignée l’association « Diabo ville émergente », à savoir, contribuer à l’atteinte de l’objectif de développement durable et de l’autosuffisance en riz en Côte d’Ivoire.

Aboubacar Al Syddick à Diabo

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