Côte d’Ivoire : ce que la députée Euphrasie N’guessan pense de la journée des droits des femmes
Pour la député Euphrasie N’Guessan, la journée internationale des droits des femmes doit être perçue « comme un appel lancé à l’endroit des gouvernants à agir davantage ».
À l’occasion de l’édition 2023 de la journée internationale des droits des femmes, célébrée le mercredi 8 mars 2023, Euphrasie N’Guessan, député de la circonscription de Yopougon, a produit une déclaration. Pour elle, chaque célébration du 8 mars doit rappeler aux décideurs la nécessité d’œuvrer à ce que les droits de la femme soient une réalité.
Beaucoup reste encore à faire
« En effet au-delà du fait qu’elle célèbre les réalisations sociales, économiques, culturelles et politiques des femmes, elle doit être perçue comme un appel lancé à l’endroit des gouvernants à agir davantage en faveur du renforcement de l’égalité femmes-hommes et de l’autonomisation des femmes et des filles », a-t-elle constaté.
Pour elle, au niveau international, beaucoup a été fait par la communauté dans la lutte pour la promotion de la femme et de la réalisation de l’égalité de sexe. Elle s’est félicitée des conférences mondiales sur la femme qui se sont succédées de 1975 au Mexique jusqu’à 1995 à Beijing, en passant par Copenhague en 1980 et Nairobi en 1985. « Cependant, beaucoup reste encore à faire car les femmes continuent de faire face à d’énormes obstacles, qu’il s’agisse des injustices structurelles, de leur marginalisation, des violences, des crises en cascade dont elles sont les premières et principales victimes, ou encore du fait qu’elles sont privées de leur autonomie personnelle et de leur droit de disposer de leur corps et de leur vie. La Journée internationale des droits de la femme nous engage donc à agir », a appelé la députée.
Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes
Le thème choisi par l’Onu pour l’édition 2023 est “Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes“. Elle a salué le thème car, dira-t-elle, « La transformation numérique progresse à un rythme exponentiel et a des répercussions sur l’ensemble des systèmes de production, de gestion et de gouvernance. Pour des pays comme le nôtre où l’économie repose sur l’agriculture, le numérique peut jouer un rôle important dans la concrétisation de la sécurité alimentaire et de la nutrition, dans la réduction de la pauvreté et dans l’amélioration des moyens de subsistance, en particulier dans les zones rurales car dans nos pays et surtout dans nos régions, 90 % des femmes exercent dans les zones rurales et dans l’agriculture ».
J-H Koffo