Concours administratifs 2022 – Des épreuves envisagées à Paris pour des ivoiriens de la diaspora
Anne-Désirée Ouloto a annoncé pour le 15 avril 2022, le début des inscriptions pour les concours administratifs 2022. Pour la composition, elle annonce des épreuves à Paris en France pour des candidats de la diaspora.
La ministre de la fonction publique et de la modernisation de l’administration, Anne-Désirée Ouloto, a procédé le jeudi 7 avril 2022 à son cabinet au Plateau, au lancement officiel des concours administratifs 2022 et d’entrée à l’Ecole nationale d’administration (ENA) 2023. Pour chacun de ses concours, elle a donné la période des inscriptions en ligne ainsi qu’une innovation. S’agissant des concours administratifs, la ministre a indiqué que les inscriptions en ligne débutent le 15 avril 2022 pour prendre fin le 17 juin 2022. En outre, elle annoncé que pour la première fois , des épreuves de ces concours seront organisées à Paris en France afin de recruter du personnel parmi la diaspora ivoirienne, pour renforcer l’administration dans des domaines spécifiques.
« Il a été décidé de l’ouverture à la diaspora ivoirienne des concours spécifiques nécessitant des diplômes ou des qualifications de pointe plutôt rares en Côte d’Ivoire et pour lesquels l’Administration connaît un déficit. Pour la session 2022, il est envisagé l’organisation des épreuves à Paris, en République française. Cela pourrait être élargi à d’autres capitales à l’étranger si l’essai est concluant », a expliqué la ministre Anne-Désirée Ouloto.
Pour le concours d’entrée à l’ENA 2023, la période des inscriptions en ligne part du 11 avril au 31 mai 2022. Il a été décidé de la mise en place d’un guichet unique pour les inscriptions et le dépôt des dossiers de candidature, tant pour les concours administratifs que pour les concours d’entrée à l’ENA. Elle a indiqué qu’à titre prévisionnel, ces concours seront achevés, avec la proclamation de tous les résultats, le 30 septembre 2022 pour l’ENA, et le 30 novembre 2022 pour les concours administratifs.
“Les réformes de 2021 restent en vigueur”
Anne Ouloto a fait savoir que toutes réformes de 2021 restent en vigueur. Entre autres, l’engagement des acteurs par la signature de la Charte d’éthique des concours qui a contribué à renforcer la responsabilité, la disponibilité et l’intégrité dans la gestion des activités, la consolidation des facteurs de promotion de l’équité à travers la suppression des cours de préparation en présentiel au profit de ceux en ligne gracieusement offerts, et le rapprochement des centres de composition des candidats en portant à 10 le nombre de région accueillant les centres de composition. Il y a aussi la mise en place de mécanismes essentiels à la promotion de la transparence et de la sincérité à toutes les étapes de l’organisation des concours, notamment à travers la création du Collège des superviseurs impliquant activement les Préfets de Région des localités accueillant les épreuves, la personnalisation et le scannage des copies de composition et le traitement informatisé des notes des candidats.
« Seul le travail, dans la rigueur et le sérieux, paie »
La ministre de la fonction publique et de la modernisation de l’administration a assuré que cette année encore, les concours se dérouleront sous le tryptique “tryptique – équité – célérité ”, que toutes les activités déterminantes pour la bonne tenue des concours seront réalisées. « Nous nous y engageons avec plus de transparence pour plus de performance. C’est le lieu pour moi d’assurer les populations de notre détermination à maintenir fermement le cap en nous engageant dans un processus qui exige, tant au plan organisationnel, technologique que sécuritaire et humain, de la confiance, de la rigueur et de la méthode pour relever tous les défis. J’exhorte en conséquence tous les acteurs à plus d’engagement, de professionnalisme et de probité dans la conduite de leurs missions. Je les assure par avance de toute ma confiance, consciente des pressions psychologiques et morales qu’ils subiront » a-t-elle fait savoir. Elle a dit y associer les parents des candidats et les candidats eux-mêmes à qui elle a lancé : « seul le travail, dans la rigueur et le sérieux, paye. Point besoin donc d’investir intelligence, énergie et ressources financières à la recherche de soutiens, de réseaux mafieux et de circuits frauduleux qui ne sont que pures chimères et n’offrent que chagrin, perte et désolation ! ».
J-H Koffo