Politique

Crise au FPI- Dagbo Godé Pierre rejette sa suspension et menace

Dagbo Godé Pierre rejette sa suspension par le comité central du Fpi et menace.

Gnepa Barthélemy, secrétaire général et porte-parole du Front Populaire Ivoirien (FPI), a animé un point de presse le lundi 21 octobre 2024 au siège du parti, situé à Abidjan-Cocody, Deux Plateaux-Vallon, pour annoncer la suspension de Dagbo Godé Pierre, vice-président du Front Populaire Ivoirien.

Joint pour réagir, Dagbo Godé Pierre a déclaré que cette suspension reflétait une panique au sein du camp du président du FPI, Pascal Affi N’Guessan. Il a affirmé qu’Affi N’Guessan n’a plus la capacité de diriger le parti, d’où sa propre candidature au prochain congrès prévu les 8 et 9 novembre 2024 à Yamoussoukro.

« Le FPI a décidé de me suspendre parce qu’Affi est paniqué. C’est la panique dans le camp d’Affi. Il ne peut plus diriger le FPI, c’est pourquoi je me présente comme candidat. Affi a peur. Il craint la démocratie, il a peur de la compétition électorale et veut être le seul candidat aux élections, comme il l’a toujours été depuis près de 23 ans. Affi n’a pas la majorité et il est en panique parce que depuis 23 ans, il n’a jamais eu d’adversaire au Congrès ; à chaque fois, il a été le candidat unique. Aujourd’hui, les temps ont changé. Qu’il retrousse ses manches pour aller sur le terrain à la rencontre des militants. Je vais battre Affi N’Guessan parce que j’ai la majorité avec moi. Affi ne représente plus rien au FPI. Ce n’est pas un leader. Il n’a pas la capacité de transformer le négatif en positif », a-t-il déclaré.

Dagbo Godé Pierre a également précisé qu’il avait envoyé deux courriers à Affi N’Guessan. Le premier demandait la mise à disposition des militants des pièces comptables des recettes et dépenses du parti, et le second l’invitait à revenir sur sa décision de limoger Issiaka Sangaré, président du comité d’organisation du congrès, Diabaté Bê, vice-président chargé de la mobilisation des militants, ainsi que lui-même.

Une action en justice si sa candidature est rejetée

Dagbo Godé Pierre a fermement contesté la légitimité de sa suspension. Il a rappelé que le Comité central extraordinaire n’avait pas le pouvoir de suspendre un militant de base. Il a donc envisagé une action en justice si sa candidature venait à être rejetée.

« J’ai ma carte de militant et je peux contester cette décision, mais ils ne me l’ont pas encore officiellement notifiée. Dès que je recevrai la notification, je demanderai l’annulation de cette décision, et s’ils ne l’annulent pas, je saisirai le tribunal. Dans une association, lorsque vous n’êtes pas d’accord, vous saisissez la justice », a-t-il ajouté.

Touré Abdoulaye avec A. Traoré

Tags
Afficher plus

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
Fermer
Fermer