Affaire “80 000 FCFA pour la visite médicale du concours des eaux et forêts”, le ministre Amadou Coulibaly : « c’est pour préserver des vies »

Le ministre Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement a été interrogé, le mercredi 21 décembre 2022 par des journalistes sur les raisons de la fixation à 80 000 FCFA, des frais de visite médicale au concours d’entrée à l’école des eaux et forêts. Il a été interrogé sur le sujet, lors du point de presse du Conseil des ministres tenu le jour même au Palais de la présidence de la République à Abidjan Plateau.

Pour le porte-parole du gouvernement, ce montant est fixé en fonction de l’importance que revêt l’opération pour la vie des candidats. Selon lui, il s’agit de tests d’entrée dont l’intensité physique a démontré leur dangerosité pour toutes personnes. « Il faut savoir que ces visites médicales sont très importantes. Quand vous prenez le concours des eaux et forêts, l’année passée, au cours de la formation, il y a eu 6 décès. Je me souviens qu’il y a environ deux ou trois ans, à la gendarmerie, il y a eu 5 décès. Vous savez très bien qu’une visite médicale poussée a un coût. Très souvent, certains examens sont faits dans des laboratoires privés. On ne peut pas tricher avec ces visites médicales. C’est pourquoi les coûts sont à un certain niveau. Ce ne sont pas des coûts qui vont dans les caisses de l’État. Il s’agit de préserver une vie », a expliqué le ministre.

C’est le 12 décembre 2022 que des internautes avaient fait des posts sur les réseaux sociaux, avec des captures d’écran montrant des fiches qui indiquent le coût de la visite médicale fixé à 80 000 FCFA. Un coût qu’ils ont vite fait de qualifier de trop élevé.

La question du journaliste était de savoir, pourquoi un tel coût qui s’avère supérieur au Smig qui vient à peine de passer à 75 000 FCFA.

Mais pour Amadou Coulibaly, il n’est pas bon de faire un tel parallèle. «Cela me paraît réducteur de dire cela . Je dirais plutôt “80 mille FCFA par rapport à une vie”. Quand vous faites ce parallèle, vous comprenez que ce n’est pas cher payé. Parce que, souvent, nous sommes des malades qui l’ignorent. Il arrive qu’on sauve des vies au cours de ce genre de visites poussées », a-t-il expliqué.

J-H Koffo

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