« L’entrepreneuriat joue un rôle essentiel dans le développement économique d’un pays », a dit Fofana Moussa, président du Conseil africain des jeunes entrepreneurs francophones (Cajef), le samedi 10 juillet 2021, dans un complexe hôtelier d’Abidjan-Cocody lors de la cérémonie de lancement de ses activités.
« L’entrepreneuriat joue un rôle essentiel dans le développement économique d’un pays et stimule la croissance, crée des emplois et génère le droit d’investissement. C’est un catalyseur de créativités et d’innovation qui mérite d’être soutenu », a dit Fofana Moussa, président du Cajef-Côte d’Ivoire.
Poursuivant, le président du Cajef a promis de mettre l’accent sur la sensibilisation dans l’optique de promouvoir le Cajef auprès du grand public par des campagnes de sensibilisation en vue d’amener les jeunes à adhérer à ladite structure.
Il a fait remarquer que le moteur du développement qui est, selon lui, l’entreprenariat peine à prendre son envol en Côte d’Ivoire et dans bon nombre de pays francophones. Il a indiqué et que cela est dû à certains facteurs dont le manque de financement, l’inaccessibilité aux marchés publics, la complexité et les coûts associés à l’enregistrement dans le secteur formel.
Pour lui, les entrepreneurs qui opèrent dans le secteur informel n’ont pas les moyens de mettre sur pied et faire fonctionner une entreprise formelle. Dépourvu de l’instruction des compétences techniques et managériales, ni de l’accès au marché et aux financements nécessaires, se cantonne à des activités marginales et peu productives dans le secteur informel. Quant au parrain de ladite cérémonie,
Charles Memel Kacou, Président du Réseau des écoles supérieures et universités professionnelles de Côte d’Ivoire (Resup-ci), a mis l’accent sur deux volets à prendre en compte dans le domaine de l’entrepreneuriat en Afrique. Il s’agit de la créativité et de la transformation des produits africains. Concernant la créativité, il a fait savoir que la responsabilité incombe en premier lieu aux universités, « Nous sommes toujours dans un système classique de formation. Nous formons des commerciaux, des informaticiens. Nous formons des personnes qui vont entreprendre demain, si nous ne leur donnons pas de nouvelles ouvertures pour qu’ils puissent se prendre en charge, c’est vain ce que nous faisons. Ils vont rester dans le canevas ancien », a-t-il souligné.
Dans cette même veine, il a exhorté les jeunes africains à s’orienter vers la transformation des matières, à l’innovation afin de s’extirper de l’ancien système qui existe déjà.
Pour rappel, le Cajef-Côte d’Ivoire accompagne et prépare les jeunes entrepreneurs sur les problématiques liées à la création d’un écosystème entrepreneurial favorable à l’épanouissement de la jeunesse africaine.
Mamadou Ouattara avec Ly Abdul