Promotion de la culture africaine- Le peuple Dogon présenté au public à travers un film documentaire
Le samedi 26 octobre a marqué une session d’enseignement consacrée au peuple Dogon, qui s’est déroulée dans un centre culturel de la commune de Cocody, à Abidjan. Selon Félix Alain Tahi, promoteur de l’espace, le programme visait à enrichir les connaissances des jeunes et à promouvoir la culture africaine. « Cette projection s’inscrit dans le cadre d’un programme que nous appelons « Des films pour en débattre ».
Nous projetons un film sur un peuple, un artiste ou un sujet donné, et nous invitons des experts et le public pour en discuter. L’idée est d’enrichir les connaissances des participants. Ce soir, nous remarquons que la majorité du public est jeune, et nous estimons qu’ils doivent avoir accès à ce savoir. Ce centre est dédié à la culture africaine et sa mission est de faire en sorte que la reconstruction de l’Afrique se fasse avec sa jeunesse », a- t-il déclaré, avant de présenter le peuple à l’honneur et d’annoncer la date du prochain rendez-vous. « Le peuple à l’honneur aujourd’hui est le peuple Dogon, un grand peuple d’Afrique, remarquable par sa culture et sa cosmogonie. Le peuple Dogon a fait d’importantes découvertes astronomiques, souvent méconnues. Il est essentiel pour nous de redonner confiance au peuple africain, de rappeler que nous faisons partie intégrante de l’histoire et que nous avons toujours contribué à son écriture. Le prochain rendez-vous est fixé au 21 décembre 2024, juste avant les fêtes, avec des artistes visuels du Congo, autour d’un film intitulé Système K , en ré(ndr : film américain de Victor Schertzinger sorti en 1917
En qualité de président des Dogons de Côte d’Ivoire, Dolo Adama alias Adama Dahico s’est réjoui de la diffusion du film documentaire qui lui a permis dit-il d’apprendre encore plus sur sa propre culture.
Pour rappel, les Dogons sont établis dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, notamment au Sénégal, au Mali, en Guinée, en Centrafrique, au Cameroun, et ailleurs.
Mamadou Ouattara avec Gérard Batoua et Sercom