Culture

Littérature : La colère des avortés-Le roman de Boris Anselme Takoué dévoilé

Le roman de Boris Anselme Takoué a été dévoilé au cours d'une cérémonie de dédicace le samedi 7 octobre 2023, à Abidjan.

Dans l’espace littéraire ivoirien, l’écrivain Boris Anselme Takoué dit BAT, se distingue à 33 ans par 7 œuvres dont la septième (La colère des avortés) , a été officiellement dévoilée à la salle Woodabe de l’hôtel Palm club à Abidjan, Cocody.

L’auteur a confié avoir écrit cette œuvre en date « sous inspiration christique ». Évoquant une expérience quasi mystique, il a partagé l’influence de sa foi et des prières reçues, ainsi que sa compassion pour les parias de la société, thème central de son roman La colère des avortés. Boris Anselme Takoué et son œuvre La colère des avortés incarnent ainsi la persévérance et l’engagement des écrivains ivoiriens malgré les défis persistants. Leur désir d’inspirer, de transmettre des valeurs et de susciter des réflexions profondes reste intact, renforçant ainsi la nécessité de valoriser la littérature et l’ensemble du secteur culturel en Côte d’Ivoire.

L’AECI et Wakili Alafé présents

L’événement a réuni des personnalités du milieu culturel et artistique, venues lui témoigner leur soutien. Parmi elles, Alafé Wakili, Directeur général du quotidien ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’ et parrain de l’événement. Saluant le dynamisme et l’appétit de l’auteur pour la chose littéraire, Wakili Alafé a exprimé sa volonté de promouvoir les écrits des auteurs ivoiriens à travers son média et au-delà.
« Je verrai avec le GEPCI (Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire) comment chaque journal peut consacrer une ou deux pages aux écrivains qui vont régulièrement nous produire des textes. Au niveau de L’Intelligent d’Abidjan, nous avons fait cela avec Isaïe Biton Koulibaly, paix à son âme ! », a-t-il rappelé. Alafé Wakili a ainsi rassuré Pierrette Fauste, vice-présidente de l’Association des écrivains de Côte d’Ivoire (AECI) en charge du social et des loisirs. En effet , représentant la présidente de l’AECI Dr Hélène Lobé, elle avait déploré le manque de promotion des œuvres littéraires par les médias et les acteurs politiques. Selon le sociologue Serge Gohou, en dépit de la qualité et la portée des œuvres littéraires, le métier d’écrivain en Côte d’Ivoire demeure le parent pauvre de la culture. Il a de ce fait mis en lumière la marginalisation subie par les écrivains, soulignant le besoin de valorisation et de reconnaissance de leur rôle dans la société. L’enseignant Moussa Sanogo a fait une critique détaillée de l’œuvre, suivie par des témoignages et des échanges entre le public et l’auteur. La cérémonie a été également marquée par des prestations artistiques de jeunes talents.

Charles K

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