KONNIE TOURÉ HORS MICRO ET HORS ÉCRANS DEPUIS LE CANADA : « Une femme à marier : mon 2ème film arrive »
Dans l’entretien exclusif ci-dessous réalisé au Canada, Konnie TOURÉ révèle le titre de son deuxième et prochain film. Elle explique comment elle est arrivée au cinéma et annonce qu’elle jouera le rôle principal dans une nouvelle série à venir. Elle répond à d’autres questions.
Présente à Montréal en qualité de Marraine de la 40e édition du Festival International de Cinéma Vues d’Afrique qui a eu lieu du 11 au 21 Avril 2024, l’Ivoirienne Konnie TOURÉ, Productrice (Directrice de KONNIEVENCE Productions), Présentatrice Télé, Animatrice Radio et Actrice de cinéma, a répondu aux questions de Lassina Bamba pour le compte de L’Intelligent d’Abidjan. Entretien exclusif et inédit avec une personnalité du monde des médias qui accepte ( une fois n’est pas coutume) d’inverser et les rôles en se faisant interroger.
I. A : Comment et pourquoi avez-vous été choisie comme marraine de la 40ème édition du festival international du Cinéma Vues d’Afrique ?
K. T: Pourquoi ? Je ne saurais vous le dire. Il faudra peut-être poser la question aux promoteurs du festival.
Comment ? J’ai tout simplement reçu un appel me confirmant un mail que j’ai reçu dans lequel Gérard et Géraldine Lechêne me demandaient d’accepter d’être la marraine de la 40e édition du Festival Vues d’Afrique. J’ai tout de suite accepté. Je me suis sentie vraiment honorée d’autant plus qu’il s’agit là d’un événement de référence dans le domaine du cinéma Africain à l’international.
J’avais déjà reçu une mention spéciale à ce même festival il y a deux ans avec ma série « un Homme à marier ».
Et je me rappelle que nous avions dû refuser du monde le jour de la projection en salle de deux épisodes de la série. La très forte mobilisation des Ivoiriens et de la communauté Africaine ce jour-là et le déplacement en personne de Son Excellence Monsieur Bafétigué Ouattara, Ambassadeur de Côte d’Ivoire au Canada, ont certainement marqué les esprits. Sans oublier que la Côte d’Ivoire était le pays à l’honneur cette année.
En quoi cela a consisté exactement ?
Mon rôle a été entre autres d’aider au rayonnement médiatique de ce 40e anniversaire. J’espère avoir bien rempli ma mission.
Quels sont vos sentiments (personnel et professionnel) après avoir été choisie comme la Marraine de cet évènement international du cinéma ?
Je me sens profondément reconnaissante pour cette sollicitation surtout que je suis encore à mes balbutiements dans le cinéma. Cela me donne une impression de validation par le sérail, de cette nouvelle ambition que je nourris de devenir une grande cinéaste, moi qui ai pu à un moment donné ressentir le syndrome de l’imposteur.
Pouvez-vous nous parler de votre actualité dans le monde du cinéma après la saison 1 de la série « un Homme à marier » ?
Après la saison 1 de ma série « un Homme à marier », j’ai eu de nombreuses sollicitations et vu que je fonctionne beaucoup au coup de cœur, j’ai fini par accepter le rôle principal d’une nouvelle série dont je ne peux vous donner pour l’heure aucun détail. Mais, vous en entendrez parler, c’est sûr et certain.
Et à côté de ça , je travaille en ce moment sur la saison 2 de ma propre production qui va s’appeler « Une femme à marier ». Vous n’êtes pas prêts (rires ).
De l’animation, la présentation télé, comment êtes-vous arrivée au cinéma ?
Presque par contrainte (rire).
J’ai commencé comme actrice dans des séries produites par Original Entertainment de Érico Séry; et quand il a fallu donner la réplique à tous ceux qui s’invitaient sans être conviés dans le débat sur ma situation matrimoniale, la meilleure expression pour moi a été à ce moment-là et sans conteste, le cinéma. Maintenant j’y ai pris goût.
Aujourd’hui, vous êtes désormais une sorte d’ambassadrice pour les femmes, les jeunes particulièrement musulman(e)s, cela va-t-il avec le monde du cinéma ?
Je ne me suis jamais considérée comme une ambassadrice ou un modèle. Même si, je le reconnais, parce que je suis un visage connu, il peut arriver que mes choix de vie parfois influencent les plus jeunes. Cela dit, rien ne change pour moi dans mon métier, je continue de le pratiquer tranquillement et sereinement.
La Côte d’Ivoire votre pays, c’est le Cinéma, le MASA, le FEMUA, mais, aussi la CAN avec trois étoiles. Quel commentaire ?
C’est l’année de mon pays. Je souhaite que le rayonnement international que nous vivons actuellement à travers le monde perdure, et qu’il ne se limite pas uniquement aux domaines de la culture et du sport. Amen !
Qu’est-ce cela vous fait d’être aujourd’hui interrogée, vous qui interrogez le plus souvent, qui donnez la parole, qui avez le plus souvent le micro ?
J’ai l’habitude des interviews, mais, j’avoue que j’en accorde très peu. Je préfère laisser mon travail parler de lui-même.
Propos recueillis à Montréal par Lassina Bamba