Il y a 20 ans

Des manœuvres militaires pour libérer Bouaké

Le jeudi 9 octobre 2003, les Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (FANCI) prenaient toutes les dispositions pour rétablir l’intégrité du territoire ivoirien, une partie étant occupée par les Forces nouvelles. Dans leur fief, à Bouaké, au centre, les militaires des Forces nouvelles, notamment Chérif Ousmane et Gueu Michel affirmaient que celui qui attaque leur position, perdra.

Quant au porte-parole des forces françaises de l’opération Licorne, le lieutenant-colonel Georges Peillon, il assurait que « la guerre n’est plus possible » et les forces françaises ne quitteraient pas Bouaké.

« Douanes, policiers, eaux et forêts , fonctionnaires. Voici comment les Ivoiriens sont rackettés » tel était il y a 20 ans le titre de Une de l’Intelligent d’Abidjan, N °030 du mercredi 8 octobre 2003. En effet dans les colonnes du journal , L’intelligent d’Abidjan avait réalisé un dossier sur le racket dans l’administration publique ivoirienne. L’article évoquait la manière dont les populations étaient victimes de racket dans les différents services publics.

Il y a 20 ans , dans sa parution n°029 du mardi 7 octobre 2003 , l’Intelligent d’Abidjan barrait à sa Une  » Charles Konan Banny , gouverneur de la Bceao :« Je serai candidat si… ». Le Gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest affirmait son ambition d’accéder à la magistrature suprême si la classe politique d’alors continuait à s’entredéchirer et mettait en péril la stabilité du pays.

Moustapha Ismaila

Tags
Afficher plus

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
Fermer
Fermer