Tidiane Thiam : intégralité du discours de Yamoussoukro au lancement de sa campagne pour la présidence du Pdci-Rda
Ci dessous l’intégralité du discours prononcé par Tidiane Thiam au lancement de sa campagne pour la présidence du Pdci Rda.
Le samedi 9 décembre 2023, à la fondation Felix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix, Tidiane Thiam a présenté sa vision pour le Pdci Rda et une partie de sa vison pour la Côte d’Ivoire . Durant une trentaine de minutes, il a parlé. Ci dessous , la transcription faite par Lintelligentdabidjan, de l’intégralité du message du candidat à la présidence du Pdci Rda.
[ Thiam fait état des SOLUTIONS qu’on ne voit pas et promet des SOLUTIONS qui marchent ]
Thiam a fait état des Solutions qui ne marchent pas, et a promis des SOLUTIONS qui marchent , lors du lancement de sa campagne pour la présidence du Pdci-Rda. Il ainsi fait une allusion au slogan de campagne Ado solutions et aux solutions Ouattara pour la Côte d’Ivoire , au cœur du premier quinquennat du chef de l’État, en coalition avec le Pdci Rda et le président Bédié.
Tidjane Thiam a organisé le samedi 9 décembre 2023 à la Fondation Félix Houphouët Boigny de Yamoussoukro son premier meeting de campagne pour la présidence du Pdci-Rda. Parlant à cette occasion de son projet pour le Pdci et la Côte d’Ivoire, il a dit ceci: « Vous m’avez entendu parler de solution pragmatique. Moi c’est la seule chose qui m’intéresse, ce sont les solutions qui marchent , pas les solutions qu’on ne peut pas mettre en oeuvre ». Ci-dessous l’intégralité du discours de Tidjane Thiam.
Chers militants du PDCI-RDA,
[ les titres , sous titres et intertitres sont de Lintelligentdabidjan ]
Chers congressistes,
Chers amis,
Chers compatriotes,
Je voudrais, à la suite du Directeur de campagne, du député-maire Émou vous dire ma joie d’être ici, à Yamoussoukro (à la fondation Félix Houphouët-Boigny ) , en ce jour du 9 décembre 2023. Je vous suis extrêmement reconnaissant et je vous remercie pour votre présence massive ici ce matin deux jours seulement après la commémoration du 30ème anniversaire du décès de son excellence le Président Félix Houphouët BOIGNY.
Yamoussoukro est la terre de mes ancêtres, terre sur laquelle et à partir de laquelle, je vous parle aujourd’hui avec une forte émotion.
Oui, Yamoussoukro, terre mienne. Terre de ma mère, Terre de ma grand-mère, Terre de mon arrière-grand-mère, terre de tous les aïeux. Ils reposent là non loin de nous enterrés, ils sont tous là, ils nous regardent, ils nous écoutent.
Enterrées à côté de mon grand-père avec qui mes souvenirs d’enfant me rappellent de longues marches à travers ses plantations de Toumbokro. Ou encore même en ces lieux sur les chantiers de la fondation. Je me souviens être venu ici quand j’étais encore enfant, il nous épuisait et on avait du mal à le suivre tellement il avait d’énergie. On l’a tous connu. Mais surtout le vrai bonheur que je tirais de le voir humblement et toujours avec respect, échanger avec tous les gens que nous rencontrions. Il connaissait les noms des enfants des manœuvres, il connaissait les noms des manœuvres eux-mêmes. Il connaissait les noms de leurs épouses. Il savait dans quelle classe ces enfants étaient. Et il m’a transmis par l’exemple sa passion et son amour pour l’être humain, la personne humaine. Ces années d’enfance passées près de lui m’ont profondément marqué et ont orienté depuis toujours ma vie et mes décisions. Oui, cette terre m’est complètement UNIQUE.
Je vous souhaite donc la bienvenue chez moi, sur la terre de mes ancêtres, chez Houphouët BOIGNY.
Vous êtes venus de partout, de toutes les régions de notre beau pays, et vous êtes un condensé de la diversité qui caractérise la Côte d’Ivoire et qui est à la fois sa richesse et sa force.
Votre présence est un symbole qui dépasse ma modeste personne. Elle témoigne avant tout de votre attachement au PDCI-RDA et à ses idéaux tels que chantés il y a quelques instants à travers notre hymne.
Permettez-moi, avant tout propos, d’avoir une pensée pour tous nos devanciers, tous les vaillants militants du PDCI-RDA qui ont servi le parti et la Côte d’Ivoire, puis ils nous ont quittés, et particulièrement pour le président Henri Konan Bédié. Nous les avons honorés par une minute de silence, mais cette fois-ci, je vous demande de les applaudir aussi fort que vous pouvez. Ils méritent ces applaudissements et je suis sûr qu’ils vous ont entendus. Si Dieu le veut, je vais faire l’honneur de participer aux obsèques du président Bédié comme président du Pdci-Rda.
Mesdames et messieurs,
Le choix de Yamoussoukro pour ce premier meeting n’est pas fortuit. C’est ici que le père-fondateur, le président Félix Houphouët Boigny, entouré de ses compagnons, a dirigé notre combat finalement victorieux contre les abus du régime colonial.
C’est également ici qu’il a pris des décisions importantes, toujours après avoir échangé, en homme de dialogue, avec ses collaborateurs, pour façonner son rêve, sa vision d’une Côte d’Ivoire unie et prospère au bénéfice de tous ses enfants.
Les générations passent, mais l’ambition profonde du PDCI demeure immuable, à savoir, servir le peuple ivoirien, améliorer sans cesse ses conditions de vie.
Chers militants du PDCI-RDA,
C’est avec humilité et habité par un profond sentiment de devoir envers notre grand Parti, le PDCI-RDA, mais aussi envers mon grand-père, président Félix Houphouët-Boigny et le président Henri Konan Bédié qui m’a ouvert les portes de la vie politique que je me présente devant vous en tant que candidat à la présidence de notre Parti, mû par la volonté de vous servir.
Nous pouvons tous ensemble assurer que notre parti soit à la fois dynamique et ambitieux par ses objectifs.
Comme vous le savez, l’histoire de notre Parti, le PDCI-RDA, est indissociable de l’histoire de notre Nation tout entière. Le PDCI n’est pas un parti ordinaire. Combien de partis ont eu le privilège de faire naître une nation ? Comme me le disait récemment un leader religieux, chaque ivoirien se sent concerné par ce qui se passe au PDCI, car chaque ivoirien a un bout de PDCI en lui.
Et ce sont ces valeurs du Pdci qui ont contribué à faire de notre pays un exemple pour toute l’Afrique, et cela montre sa vitalité et son importance à la fois pour le pays, pour notre histoire et pour notre avenir. C’est donc cela notre véritable héritage, ce lien presque mystique entre notre parti et la nation ivoirienne et comme tous bons héritiers, c’est ce bien que nous devons faire fructifier, amplifier et développer.
Nos racines, depuis 77 ans, plongent profondément dans la lutte pour l’indépendance, dans la lutte contre l’injustice dans les efforts déployés par toutes les générations qui ont précédé la nôtre, pour construire la Côte d’Ivoire moderne.
Aujourd’hui, après la perte brutale de notre leader, feu le Président Henri KONAN BEDIE, nous avons plus que jamais le devoir de demeurer unis afin de consolider les bases du Parti, de résister aux épreuves et de relever les défis de ce 21e siècle.
Je crois fermement en la nécessité de toujours renforcer l’unité au sein du PDCI-RDA. Une unité qui transcende nos différences et qui nous permet de travailler tous ensemble pour le bien de notre communauté.
Nous sommes là, résilients, solides, dans un environnement souvent hostile. Le mérite en revient à tous :
nos aînés, nos guides et nos conseillers avisés ;
mais aussi nos femmes, nos militantes, toujours aussi vaillantes et d’un engagement sans faille ;
nos jeunes et brillants militants de toutes confessions religieuses et de toutes les régions de notre pays.
Je voudrais mentionner ici l’exemple donné par le Vice-Président Noël Akossi Bendjo, qui a su indiquer la voie de l’unité, de la cohésion.
Je suis fier d’avoir Noël à mes côtés. Je suis fier – plus agé que moi – qu’il ait eu le sens du sacrifice pour s’allier à moi dans l’intérêt du parti. C’est un exemple à méditer et c’est un exemple pour tous.
Je voudrais utiliser cette tribune pour un esprit d’unité et de cohésion pour le parti, pour lancer un appel solennel à mon aîné le secrétaire exécutif en chef Maurice Kakou Guikahué qui a tant fait pour notre parti, pour lui exprimer ma volonté de le voir rejoindre nos rangs dans cette bataille où il a certainement un rôle important à jouer. Maurice, cher aîné, vient avec nous.
Notre Parti n’a pas le temps de division. Nous devons faire face à des défis cruciaux qui nécessitent un leadership uni, fort et visionnaire. Que ce soit sur les plans de la cohésion nationale, de la gouvernance politique, de l’économie ou du social, nous devons avec détermination, créativité et ingéniosité, être prêts à apporter aux ivoiriennes et ivoiriens des réponses pragmatiques.
Le PDCI-RDA est nécessairement appelé à jouer un rôle central dans la construction de notre pays. Nous devons œuvrer pour une Côte d’Ivoire réconciliée, prospère et apaisée où chaque citoyen, imprégné des valeurs de travail et de mérite, a l’opportunité de réaliser son plein potentiel, libérer de la peur, dans la paix et la sécurité.
Je sais que nous saurons trouver en nous les ressources pour renforcer les fondations de notre maison commune, assurer la continuité de notre précieux héritage et bâtir un avenir encore plus prometteur.
Il nous faut :
Consolider le positionnement du Parti comme acteur politique numéro 1 sur l’échiquier national et renforcer les soutiens et l’image de notre parti à l’extérieur de la Côte d’Ivoire. Parce que même si l’extérieur ne vote pas, il a un rôle important à jouer dans ce qui nous arrive.
Proposer aux ivoiriens pour 2025 et au-delà une vision pour notre pays qui répond réellement à leurs aspirations profondes et leur permette de croire véritablement en un avenir meilleur pour eux, mais surtout pour leurs enfants.
À l’intérieur du parti, être véritablement au service et à l’écoute de nos militants de base, de nos secrétaires de section. J’en dirai plus sur ce point tout à l’heure car il me tient énormément à cœur.
Je suis ici aujourd’hui pour partager avec vous, mon ambition pour notre parti.
Le PDCI, notre parti, a été créé en 1946 pour, comme l’indique son hymne, « servir le vaillant peuple ivoirien ». Près de huit décennies plus tard, cette ambition, interrompue par le tragique coup d’État de 1999, doit être au cœur de notre projet, en tenant compte, bien entendu, des évolutions que le pays a connues depuis.
D’ores et déjà, nous avons identifié sept (7) axes clés et 33 objectifs clairs et précis que je vais résumer ici.
Il s’agira d’une part, si vous m’accordez votre confiance en m’élisant :
D’une part, d’assurer une transition en douceur, fidèlement à nos traditions avec l’équipe existante, en travaillant étroitement avec un certain nombre de responsables existants ;
Deuxièmement, il s’agit de renforcer la gouvernance et aussi la gestion administrative et financière du Parti.
Un accent particulier sera accordé à l’amélioration des ressources du Parti en encourageant l’initiative locale et en donnant la possibilité aux différents organes et structurer d’utiliser une partie des fonds collectés pour leur fonctionnement. J’ai toujours cru en la décentralisation. Dans toutes les structures que j’ai gérées, j’ai appliqué la décentralisation. Tout simplement parce que personne ne connait mieux que vous-mêmes vos besoins. Je veux redonner du pouvoir et de l’autonomie à la base. C’est une condition du succès. Pour ma part, je crois passionnément dans les capacités des êtres humains à comprendre, gérer et résoudre leurs propres problèmes.
[ Éloge de la décentralisation ]
La décentralisation est la meilleure réponse, pas seulement pour le PDCI mais aussi pour la Côte d’Ivoire.
Soyez également assurés que mes compétences de financier me permettront de développer et mettre en œuvre des techniques de levée de fonds efficaces et utilisant toutes les possibilités que nous offre la technologie moderne à l’ère de la digitalisation tant au plan national qu’international.
Enfin, la démocratie ne figure pas seulement dans notre nom. Nous sommes le parti démocratique de Côte d’Ivoire. Elle est dans notre ADN, dans notre code génétique et aussi dans mon code génétique personnel. Et Dieu m’a fait cette grâce de ne pas croire que je sais tout ou mieux, je sais que je ne sais pas tout et je suis toujours prêt à consulter, à écouter, à discuter.
Je m’engage devant vous, si je suis élu, à promouvoir une démocratie interne transparente, inclusive, collégiale, où chaque membre a une voix et participe à la prise des décisions. Tous ensemble.
Certains d’entre vous m’auront entendu le dire : l’autorité ne s’exige pas, elle se consent. L’autorité vient d’en bas. Je ne serai fort que si vous consentez à être guidés par moi.
Le leadership qu’il propose
Le leadership que je vous propose repose sur l’écoute attentive des besoins de tous les membres du Parti et sur le travail en équipe et le dialogue. Les actes importent plus que les paroles. Les deux sont importants mais l’un est plus d’importance que l’autre. Nous avons un peu anticipé sur cette phase d’écoute. Nous avons anticipé sur cette phase d’écoute. J’ai mis en place un call center, un centre d’appel téléphonique et nous avons appelé les secrétaires de section. À ce stade, nous avons appelé 2 407 secrétaires de section en deux semaines. Nous les appelons de la part du parti et nous leur demandons ce qu’ils pensent et cela a été une réussite. Donc, c’est la démocratie en action et elle commence par une phase d’écoute pour savoir ce que les gens pensent et sans déflorer un secret, je peux vous dire qu’il y a quatre choses qu’ils ont demandé avec insistance. Vos réactions aujourd’hui en témoignent. Le premier point, c’est le consensus et la cohésion. Ce sondage est exact. Personne ne veut plus de division et de luttes intestines qui ne servent absolument à rien.
Le deuxième point, c’était la proximité avec les militants. C’est un message pour nous tous. Être accessible et être proche des gens, ça vaut dans tous les secteurs. Quand j’étais jeune, j’ai vu le président Houphouët faire des remontrances aux cadres en disant que vous êtes trop loin de ceux que vous commandez. Rapprochez-vous d’eux. Le troisième point, ils ont dit de conserver le centre d’appel et de ne pas arrêter d’appeler après les élections. Et le quatrième point, ce sont les moyens.
Nous devrons également adapter et renforcer notre ancrage territorial et aussi social pour devenir encore plus réactif et améliorer notre capacité de mobilisation et d’action. Il faudra définir et mettre en œuvre un nouveau maillage du terrain, non plus administratif, mais élaboré dans une dynamique électorale autour des circonscriptions électorales. Et tenir compte plus fortement de la géopolitique nationale, chère à notre parti, dans le partage des responsabilités.
[ Le PDCI doit revenir au Nord du pays ]
Parlons clair : Le PDCI doit revenir au Nord du pays . En fait, il n’en est jamais parti. Il faut simplement remotiver nos militants et leur montrer qu’ils sont importants et que nous les aimons. Et là aussi, nous joignons l’acte à la parole, c’est pourquoi nous leur avons demandé de parler au nom des secrétaires généraux de section. N’oublions pas que Felix Houphouët Boigny s’est fait élire député à Korhogo.
Nous renforcerons la politique de reconnaissance et de motivation des militants, en mettant un accent particulier sur ceux de l’intérieur du pays, quand j’ai pris mes fonctions en 1994, il y a un vieux monsieur qui m’a donné d’excellents conseils. Il m’a dit : « Tu réussiras si tu sors d’Abidjan au moins une fois par mois ». Je suis resté six ans à ce poste et j’ai respecté cela pendant 72 mois religieusement. Ce qui fait que quand on m’a dit que je ne connais pas la Côte d’Ivoire, je souris. J’ai suivi cela religieusement et ça m’a beaucoup servi.
La question de la participation et de la responsabilisation des femmes. Dans les structures du parti, les femmes ont une place très importante et il faut continuer à les intégrer. Moi je crois que dans la vie, il n’y a que ceux qui ont créé un problème qui peuvent contribuer à le régler. Si on veut améliorer les conditions des femmes, c’est aux hommes de changer. Nous sommes un pays jeune, la plupart des ivoiriens sont jeunes. Donc avoir un degré de focalisation suffisant sur les jeunes, c’est absolument indispensable. Sinon on s’expose à des surprises et à des déconvenues. Ce sera prioritaire de recruter massivement et ce travail est déjà engagé. Une redynamisation de notre politique de recrutement des militants, la mise en place d’une procédure d’accueil et de fidélisation des nouveaux membres ainsi que le renforcement de notre politique de formation et de recrutement des militants et la redynamisation de l’Institut de formation du Parti. L’objectif de tout cela comme pour tout parti politique c’est de gouverner. Mais gouverner pour gouverner, mais de bien gouverner.
Nous initierons, si et quand nous avons votre approbation pour diriger le parti, des réflexions prospectives sur toutes les thématiques qui concernent la vie de la nation et l’identification de solutions pragmatiques. Vous m’avez entendu parler de solution pragmatique. Moi c’est la seule chose qui m’intéresse, ce sont les solutions qui marchent , pas les solutions qu’on peut pas mettre en œuvre. Ceux qui travaillent avec moi sont fatigués de m’entendre dire que je suis un ingénieur. Chaque fois qu’on me présente comme un économiste, je dis que je suis un ingénieur. Je fais les choses concrètes.
Nous mettrons un point d’honneur à faire connaître la position du Parti sur les questions politiques nationales et internationales à travers l’institution de rencontres régulières entre la presse et le porte-parolat du Parti sur l’actualité nationale et internationale. Nous ferons connaître la position du Parti à travers la production de déclaration sur tout événement ou toute décision engageant l’avenir de la nation ivoirienne ou de l’Afrique.
Sur la scène africaine et internationale, nos actions viseront à remettre le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire, créé en 1946 simplement en tant que section du Rassemblement Démocratique Africain, au service de l’intégration africaine et de la démocratie en Afrique. Nous œuvrerons au rayonnement international du Parti à travers la recherche d’alliances et de partenariats stratégiques avec les partis politiques qui comptent dans le monde.
[ Tous ensemble, pour la marche victorieuse de notre Parti !!! ]Mesdames et messieurs,
Chers Congressistes,
Le moment est venu pour nous de faire le bon choix. Insuffler une nouvelle dynamique à notre Parti et ouvrir les chantiers urgents pour son avenir, mais celui de la Côte d’Ivoire.
Le projet que nous portons comprend les aménagements nécessaires pour rendre le PDCI plus moderne, attrayant et plus efficace. Mais, il ne peut pas et ne doit pas perdre de vue l’objectif du retour de notre parti au pouvoir, à l’issue des échéances électorales de 2025.
Si Dieu fait que, avec la contribution de chacun de vous, vous m’accordiez le privilège de présider aux destinées de notre grand Parti, nous travaillerons tous ensemble à notre stratégie de retour au pouvoir, pour le bonheur des Ivoiriens.
Outre le secrétaire exécutif en chef , j’adresse aussi un appel au maire de Cocody pour se joindre à nous.
C’est une mission exaltante certes mais qui ne sera pas toujours facile. Par la grâce de Dieu et avec votre soutien et détermination, nous irons jusqu’au bout si Dieu le veut.
Ce rêve d’unité, nous devons le porter, voire le hisser plus haut, car il conditionne notre réussite en tant que nation. Je l’ai dit récemment encore à ABOUDIE-DADIE, et je le répète ici : « Dans la désunion, l’échec est le seul résultat possible ».
En revanche, l’union garantira succès
C’est pourquoi j’ai choisi TOUS ENSEMBLE comme slogan
Je vous engage tous, où que vous soyez, à être les artisans de l’union afin que nous puissions ensemble relever les défis du 21ème siècle.
Tous ensemble, pour la marche victorieuse de notre Parti !!!
Vive le PDCI, vive la Côte d’Ivoire.